Cette nouvelle traduction de 21 Contes de Grimm (d’après le texte de la dernière édition parue du vivant des frères Grimm, en 1857) est précédée d’Elle était une fois, un texte contemporain, interrogeant la place de la femme dans cette littérature et dans notre mémoire collective des contes. Voilà comment la traductrice Violaine Schwartz, comédienne et romancière, présente l’originalité de sa nouvelle traduction : « J’ai pris deux libertés. D’abord, j’ai basculé le texte au présent, pour pulser la narration, la rendre plus incisive, plus active à l’oral. Et comme j’ai eu de plus en plus de...
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Cette nouvelle traduction de 21 Contes de Grimm (d’après le texte de la dernière édition parue du vivant des frères Grimm, en 1857) est précédée d’Elle était une fois, un texte contemporain, interrogeant la place de la femme dans cette littérature et dans notre mémoire collective des contes. Voilà comment la traductrice Violaine Schwartz, comédienne et romancière, présente l’originalité de sa nouvelle traduction : « J’ai pris deux libertés. D’abord, j’ai basculé le texte au présent, pour pulser la narration, la rendre plus incisive, plus active à l’oral. Et comme j’ai eu de plus en plus de mal à supporter l’image de la femme dans cette littérature : belle ou cruelle, charmante ou méchante, mauviette ou abjecte, niaise ou mauvaise, j’ai eu envie d’offrir à La Belle au bois dormant, à Mère-Grand, au Petit Chaperon Rouge, à Cendrillon, Gretel, Raiponce et consorts, un autre destin que marâtre ou morte en couche, jeune victime ou vieille sorcière. Je me suis donc amusée à changer les genres de toutes les histoires. J’ai mis il pour elle et parâtre pour marâtre. La Belle au bois dormant est devenue le plus joli garçon du monde. Et soudain les princesses sont devenues plus fortes que les ronces. Et les princes ont eu enfin l’autorisation de pleurer. Opération magique ! Ce n’est pas pour faire souffrir les hommes autant que les femmes, c’est juste pour voir ce qu’il y a dans le miroir, quand on le retourne. » La traductrice n’a rien ajouté, et ne changent que les prénoms et les genres. Cela donne une traduction extrêmement vivante et contemporaine qui revisite les codes, qui réveille notre lecture et notre mémoire de ces textes fondateurs.
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