— Paul Otchakovsky-Laurens

Trafic 117

Collectif

  • Des voix humaines par Marie Anne Guerin

  • Benoit Jacquot / Marguerite Duras, l’inconnaissable vue de près par Jacques Bontemps

  • La voix de Duraspar Silvia Acierno

  • À travers la wilderness de Kelly Reichardt par Jonathan Rosenbaum

  • La rumeur gronde par Julie Mengelle

  • Ce qui reste par Christophe Béguin

  • Le déchet de l’expérience par Jérôme Prieur et Laurent Olivier

  • Quatre fois le regard frontal d’une femme par Jean-Michel Frodon
  • « Life is nothing but glances » par Luc Moullet

  • Jean-Luc Godard, sous l’iceberg de Camera-Eye par Federico Lancialonga

  • Exhumation d’un travail oublié de Godard pour la télévision par Michael Witt

  • Ida Lupino / J.-L.G. : neuf fois Ida par Laura Laufer

  • Ida Lupino avait-elle des ailes ? par Pascale Bodet

  • Variations Don Siegel par Philippe-Emmanuel Sorlin

  • Jouer juste par Anne Bertrand

  • Ava s’en va par Jean-Marie Samocki

  • L’arche de Noé, 14 par Hervé Gauville

  • La Ruée vers l’or selon Krazy Kat par George Herriman

 

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Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.