— Paul Otchakovsky-Laurens

Pas dormir

Marie Darrieussecq

« J’ai perdu le sommeil. Je me suis retournée sur mes pas et il ne me suivait plus. Il s’était détaché de moi, et j’errais sans lui dans la nuit. »

Marie Darrieussecq souffre d’insomnie depuis des années, comme beaucoup d’entre nous. Elle raconte dans ce livre l’aboutissement de vingt ans de voyage et de panique dans lalittérature et dans les nuits. Vingt ans de recours désespérés et curieux, parfois très drôles, à toutes sortes de remèdes – pharmacopée, somnifères, barbituriques, méditation, exercice physique, tests, chamanisme, technologie, recettes et expédients divers… Mais ce livre...

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Australie/UK : Text Publishing | Pays-Bas : De Arbeiderspers | Pologne : Karakter | Suède : Norstedts | USA : Semiotexte

La presse

Marie Darrieussecq ne dort jamais


Si vous avez l’habitude de pioncer comme un bébé , méfiez-vous : ce livre risque de vous faire perdre le sommeil. Marie Darrieussecq, grande insomniaque devant le Très-Haut, y raconte ses nuits, et c’est troublant. De ses heures de veille involontaire, elle tire des comparaisons glorieuses (tous les personnages importants et les grands écrivains semblent vivre éveillés nuit et jour), des récits hilarants, des rencontres poignantes. Une méditation illustrée, personnelle et qui vous ouvre les yeux, dans tous les sens du terme.


Anne Kiesel, Ouest France, 15 août 2021



Impression sommeil levant

" Pas dormir", de Marie Darrieussecq : un récit stimulant qui tient en éveil et met la puce à l’oreille.

« AUTREFOIS, je dormais.» Aujourd’hui, la pharmacie de Marie Darrieussecq est pleine : « Je carbure aux barbituriques, je savoure les soporifiques, je biberonne aux benzodiazépines, je végète aux sédatifs, je narcose aux hypnotiques.»

En cas d’échec, restent les livres et cette découverte : « Sur tous les continents, la littérature ne parle que de ça.» « Ça», c’est-à-dire l’insomnie, ce drame joué sur «l’écran noir de mes nuits blanches », comme le chantait Nougaro. « Vingt ans de voyages et de panique dans les livres et dans mes nuits », à fréquenter Kafka (le « saint patron de l’insomnie»), à repérer les frères de douleur (« On a retenu de Proust son asthme plus que son insomnie ») pour supporter ce calvaire...

Aux ignorants qui croient qu’en ne dormant pas on gagne des heures de loisirs ou de travail, Marie Darrieussecq rappelle que la privation de sommeil est une torture, pratiquée aujourd’hui « en Chine, à Guantanamo, en Arabie Saoudite, au Maroc ». Et qu’à l’origine de nombreuses morts célèbres il y a l’abus des somnifères (« Combien de stars sont ainsi mortes dans l’espoir de dormir ? » Réponse : Michael Jackson, Jimi Hendrix, Judy Garland, Prince. Triste extinction des feux...

Une alternative à la chimie ? La romancière a tout essayé ou presque : la psychanalyse (« qui m’a sauvé la vie mais pas du tout endormie »), le jeûne et ses contraintes (« Dormir la nuit me prenait toute la journée »), le mariage (« deux fois »), sans oublier la classique bouteille (« L’alcool m’aide à m’endormir »). Un cas désespéré ? Le propos s’élargit et dépasse le « sujet Darrieussecq », comme elle s’appelle elle-même. C’est toute l’humanité qui perd le sommeil : « Les progrès de l’insomnie sont remarquables et suivent exactement tous les autres progrès. » La société de consommation veut décidément des insomniaques (« Ouvert 24 heures sur 24 : voilà désormais le mot d’ordre »), des sommeils de synthèse, des grandes villes qui ne dorment jamais, des hyper-éclairages qui tuent la nuit.

Et dans les zones sans réverbères ? Dans ce récit de voyages agrémenté de photos et de vignettes piquantes, on suit la bourlingueuse Marie Darrieussecq dans une forêt profonde du Cameroun, cherchant le sommeil sous des arbres géants, au coeur d’une nuit épaisse et bruyante où des centaines d’espèces invisibles font ressentir physiquement cette évidence : « Nous marchons au milieu des plantes et des animaux, nous nous déplaçons dans du vivant, nous en faisons partie. »

Chez soi, on peut se contenter de regarder son chat dormir voluptueusement. Et se rappeler que, même parmi les espèces qui ont du souci à se faire, aucune ne souffre d’insomnie. Ce qu’avait bien vu, au XVIII’ siècle, le naturaliste Daubenton : « [Les animaux] dorment et nous veillons. » Au classique « Debout ! Réveillez-vous ! », Darrieussecq préfère : « Couchons-nous ! Et roupillons ! »

Enfin, essayons...

Frédéric Pagès, Canard enchaîné, 8 septembre 2021



PAS DORMIR

Insomniaque, l’écrivaine explore nos 1001 nuits blanches. Un récit intimiste où s’invitent la science, la philosophie, Proust, Kafka, Duras...

« Qui est-ce qui ne dort pas quand je ne dors pas?» s’interroge Marie Darrieussecq aux premières pages de Pas dormir, passionnant et poétique opus, relevant tant du récit intimiste que de l’essai méditatif, dont elle déroule les chapitres comme autant de variations, tout ensemble autobiographiques, littéraires, pratiques, scientifiques, autour du thème de l’insomnie. Car celle qui fut jadis une insoucieuse dormeuse, parfaitement inconsciente de sa félicité, s’est métamorphosée, il y a vingt ans, en sentinelle de la nuit. Rejoignant la cohorte nombreuse, épuisée et anxieuse de ceux auxquels le repos se refuse, non pas à l’occasion, mais avec obstination. « On veille quand il n’y a plus rien à veiller et malgré l’absence de toute raison de veiller», écrit Levinas, sobre et limpide. Il est l’un d’eux, que Marie Darrieussecq convoque en même temps que Proust, Hemingway, Duras, Handke, Cioran, Kawabata ou Alix Cléo Roubaud. Des plasticiens aussi, dont les images émaillent le récit.

À leurs côtés, Robert de Montesquiou, magistral et concis : comment peut-on dormir, s’interroge le poète dandy, alors même que, dans le sommeil, « notre décès futur fait son apprentissage/ Et l’homme, chaque nuit, se mesure au tombeau». Et il y a encore Kafka, sur tout Kafka, que des frayeurs et des spectres réveillaient au milieu de la nuit, tel cet enfant aux joues rouges, ce « petit habitant des ruines» qu’il raconte dans son Journal, ce « petit fantôme [qui] surgit du fond du couloir obscur. Il ne me manquait plus que cette visite, qu’à vrai dire j’attendais», ajoute l’écrivain.

« Dormirais-je si je n’étais pas hantée?» s’interroge à son tour Marie Darrieussecq, que le fil de ses réflexions sur « la folie du non-sommeil» entraîne dans un premier temps vers des réflexions personnelles, graves ou légères, fragments hétérogènes d’un autoportrait d’une belle franchise : sur ce frère aîné mort enfant et qu’elle n’a pas connu; sur le catalogue des remèdes médicamenteux dont elle teste depuis vingt ans l’efficacité très relative ; sur les méthodes alternatives plus ou moins fantasques (de l’hypnose au jeûne, en passant par la gravity blanket : la couverture lestée...) auxquelles elle s’est essayée ; sur l’alcool dont elle a un temps usé, et même abusé, comme palliatif anxiolytique; sur les rêveries inquiètes, pas toujours fécondes, qui se présentent à l’insomniaque lorsqu’il se trouve dans la « zone hypnagogique», c’est-à-dire entre veille et sommeil : « L’insomnie est un ravin. Ceux qui cherchent le sommeil y luttent avec des ombres et déboulent dans des pierriers. L’insomniaque ressemble à ce prince ferraillant dans les ronces et demandant inlassablement son chemin vers le château de la Belle au bois dormant.»

Le livre et la pensée de Marie Darrieussecq avançant, la porte de sa chambre des supplices s’entrouvre. « L’insomniaque gît dans une chambre paradoxale: à la fois tombeau et entrée vers d’autres mondes», écrit-elle. De fait, dans sa méditation, sensible autant que philosophique, prennent place d’autres expériences que la sienne : les nuits sans sommeil des sans-abri, des réfugiés de la jungle de Calais ou d’ailleurs, des rescapés du génocide au Rwanda; nos nuits à tous, baignant désormais dans la lumière bleue des écrans jamais déconnectés et devenues l’enjeu d’un système capitaliste rétif à tous les temps morts, qu’ils soient diurnes ou nocturnes... En contre-exemple et contrepoint de ces repos refusés, pourquoi ne pas s’abîmer dans la contemplation de l’énigmatique torpeur d’un animal - en l’occurrence, Odette, le chien de Marie Darrieussecq: « Quel calme, quel abandon. Quelle économie de nerfs. Un tel savoir-vivre: dormir dès qu’on n’est pas requise...»

Nathalie Crom, Télérama, 8 septembre 2021



Marie Darrieussecq (Pas dormir) : « La littérature ne parle que de ça. Comme si écrire c’était ne pas dormir »


Un jour Marie Darrieussecq a perdu le sommeil, qu’elle pensait pourtant son ombre. Dans Pas dormir, l’autrice se plie aux scenarii alternatifs que lui dictent ses insomnies : penser, lire, écrire, chercher ce qu’une trinité tutélaire (Kafka, Cioran, Proust) et tant d’autres auteurs ont eux aussi traversé. Ce livre est « le résultat de vingt ans de voyage et de panique dans les livres et dans mes nuits ». Mais il est surtout une manière radicalement autre de se dire, une forme d’autobiographie par l’insomnie qui échappe à toute limite formelle parce que son sujet est, en définitive, l’éveil, à soi et au monde.


Lisez l’intégralité de l’article de Christine Marcandier sur Diacritik (13 septembre 2021).



La nuit, « je » ne ment pas

Il ne faut pas forcément être insomniaque pour s’intéresser à l’insomnie, ni pour être saisi et touché par le livre que Marie Darrieussecq lui consacre sous le titre, abrupt et enfantin, de Pas dormir. Et justement, d’un enfant, il sera douloureusement question au cœur de cette collection de lectures nocturnes, dans laquelle le moi insomniaque se met en veilleuse.


Lisez l’intégralité de l’article de Pierre Benetti sur En Attendant Nadeau (9 septembre 2021)



LE DOCUMENT


«Jenesuis lectrice ni de Marie Darrieussecq ni d’essais, et ne suis pas insomniaque. J’ai donc commencé "Pas dormir"avec appréhension, mais jel ’ai dévoré. Epoustouflée par son style, sa culture, ses références, j’en ai recommandé la lectureà monentourage. Les citations, photos et dessins, qui constellent le livre, sontcomme desétoiles dans la nuitde l’insomniaque. Avec honnêteté et humour, Marie Darrieussecq admet carburer aux somnifères et au bordeaux. Elle s’interroge aussi sur le sommeil des sans-papiers qu’elle rencontre par le biais d’associations : comment doment-ils, eux, dans la boue, sur des graviers, sous la pluie ? Elle espère, à la in de ce livre, se souvenir des nuits comme un aspect des jours. C’est tout ce qu’on lui souhaite»


Anne-Marie Bredy, Elle, 1 octobre 2021



Ses nuits sont moins belles que vos jours

Marie Darrieussecq propose le grand livre de ses insomnies et de ses obsessions


Il est des livres qui vous projettent à coups de pied hors du déni, et on a autant envie de les brûler que de remercier leur auteur. En lisant Pas dormir, vous découvrirez peut-être que vous êtes insomniaque : si chaque nuit, chaque matin, il y a, veut-on croire, une bonne raison de s’être battu avec le noir et d’avoir perdu ; si vous vous accrochez à l’idée que l’insomnie, c’est ne pas arriver à s’endormir alors que vous vous endormez... avant d’être « chassé du sommeil par une très légère poussée de l’intérieur » (dixit Peter Handke cité par Marie Darrieussecq) à 3h33, 4h04, et autres horaires maudits.
Vous vous rendrez à l’évidence quand, page après page, vous tomberez nez à nez, tête à tête, coeur à coeur, sur la litanie desdits horaires de malheur, et le ravin qui va avec - la métaphore court dans toute la première partie du texte. Ce sera alors comme si tintait à vos oreilles le mot de passe d’une confrérie à laquelle vous n’aviez ni conscience ni envie d’appartenir. Ceux du ravin. Ra-vin. « L’insomnie est un ravin, écrit Marie Darrieussecq. Ceux qui cherchent le sommeil y luttent avec des ombres et déboulent dans des pierriers. L’insomniaque ressemble à ce prince ferraillant dans les ronces et demandant inlassablement son chemin vers le château de la Belle au bois dormant. » Plus loin : «0 mes insomnies, quel plan suivez-vous donc ? Faut-il organiser ce grand désordre de revenants ? J’écris ceci à 4 heures du matin. Sautez les ravins de ces pages, dormez si vous pouvez, retrouvez-moi après mes loopings... »
Et encore : « Dans le ravin de l’insomnie nous tentons de nous rassembler, en vain. Nous cherchons les morceaux qui nous manquent. »


Ravin, donc. Avant tout autre, c’est ce mot, bien accroché au bout de cils mouillés par une inconsolable fatigue, que chaque petit matin il faut épousseter pour sortir des ténèbres habitées par « le démon de 4 heures ».


Marie Darrieussecq vous ouvre les yeux. Ce n’est pourtant pas son propos : elle voudrait les fermer, les yeux. Elle voudrait dormir. Elle propose le grand livre chaotique de ses nuits et de ses obsessions - ce qui revient au même, pour un insomniaque. Aucun méandre ne nous est épargné. Tantôt recension de lectures de merveilleux insomniaques qui «dansent avec la mort» (Pessoa, Proust, Ovide, Victor Hugo, Marguerite Duras, Nathalie Sarraute, Henri Michaux et bien sûr Kafka, dont le Journal est le livre de chevet de notre écrivaine) ; tantôt dictionnaire de somnifères et autres substances «avec leur nom de venin et de nénuphar» (véronal, chloral, Nembutal, Penthotal, etc.) qu’on trouve partout dans la littérature ; tantôt protocole de désintoxication à l’alcool ; tantôt catalogue - prix à l’appui - de tous les attirails censés provoquer le sommeil par elle acquis et testés (les tisanes, l’acupuncture, l’ostéopathie crânienne, la psychanalyse, le yoga nidra, la méditation, le jeûne, l’hypnose, la sensation sans nom, la gravity blanket, la boîte Morphée, le Champ de fleurs, la méthode Alexander, les métaphores, la lecture, le mariage) ; tantôt recueil de confidences très intimes; tantôt carnet de voyages et de randonnées dans de lointaines forêts; tantôt plaidoyer contre la destruction programmée des animaux sauvages ; tantôt poème -.«Et puis d’autres nuits... Tous les livres possibles, les bouts de livres, les brins de livres, les buissons et les fourrés de livres... et la pousse d’un arbre, l’arbre fertile, celui qui portera un livre... Les nuits où la forêt est un refuge proliférant - les nuits où un temps végétal, paisible, se confond avec le temps de l’écriture, ô nuits favorables... Le livre me réveille. Un bourgeon s’anime. Une branche remue. La nuit pousse.»


Sans parler des images. Car cet ouvrage foutraque - en dépit de l’apparence d’un plan en neuf parties, dont un interlude, ce qui signe l’ironie de la construction - est aussi un album photo. De but en blanc on y voit son père, la cigarette au bec, « à l’intérieur d’un four continu en panne», quand il était, précise la légende, « responsable de l’entretien des Fonderies de Mousserolles, chargé du maintien de la coulée » et qu’il était « souvent réveillé au téléphone la nuit» ; elle a également glissé les clichés de ses chambres à coucher d’écrivain voyageur, l’oeil de sa chienne Odette quand elle dort, une photo d’elle au réveil du temps (béni) où elle dormait, d’autres où elle est couverte d’électrodes lors d’un examen du sommeil. Elle va jusqu’à reproduire l’image d’une publicité pour la mousse amincissante L’Insomniaque « anti-cellulite dès 7 nuits ». L’insomnie est sa hantise. L’insomnie la hante. L’insomnie, dit-elle, « je la sens dans mes jambes, dans mes orbites et dans mes épaules. Je sens le renversement du monde, le jour incrusté dans mes yeux de nuit. Et je sais que le sol me manque et que les insomniaques sont des maniaques dans le désert de leur ennui ».


C’est assurément un ouvrage de maniaque. Une maniaque drôle et désespérée. «Seul recours des sans sommeil insultés jusque dans leur détresse : se croire ennoblis par leur éveil. Leur insomnie épouserait les affres du monde. [...] L’insomniaque est sublime, seuls dorment les abrutis: "A peine sait-il s’il dort", dit Proust de celui qui tombe "comme une masse dans son lit". Et Marguerite Duras, sans hésitation : "Je crois que l’insomnie débouche sur ce que j’appellerais la grande intelligence.


Marie Darrieussecq n’infirme ni ne confirme. Elle consigne. Elle établit le relevé sensé et insensé de tout ce qui d’une manière ou d’une autre est lié à l’insomnie, et, ce faisant, elle en vient à brosser une fresque du monde à partir de la chambre intranquille.
Dormir ou ne pas dormir, telle est la question. A en devenir fou - ou superstitieux. « Quand j’aurai posé le point final de ce livre, mes paupières s’alourdiront. Sortilège. Philtre. Mon insomnie sera soluble dans ce livre. Le livre me sauvera. Quand je le tiendrai imprimé entre mes mains je tomberai endormie. »
Nous, ça nous a foudroyée - et épuisée. Mais, allez savoir pourquoi, on s’est réveillé à 4 h 04...


Anna Cabana, Le Journal du Dimanche, 10 octobre 2021



Une somme qui se lit comme on rêve


Elle espérait exorciser le mal en le couchant par écrit. C’est raté, de son propre aveu, mais ses lecteurs ne pourront néanmoins que se réjouir du Pas dormir de Marie Darrieussecq.
L’insomnie, un mal universel qui lui est tombé dessus avec la maternité. Et elle a tout essayé : les médecines douces ou plus musclées, la lecture et l’écriture, les incantations voire les prières ! Rien n’y fait.
Alors que le diagnostic tombe - l’auteure est «hypervigilante » - elle décide de faire quelque chose de ses impressions, ses sensations, ses désespoirs, mais aussi ses lectures, ses recherches et ses voyages autour de ce thème éternel et toujours mystérieux. Et c’est un régal. Érudit, drôle, sen
sible, émouvant, cash, intime...
Même les bienheureux qui ronflent dès la tête posée sur l’oreiller se délecteront de cette somme qui se lit comme on rêve, dans un entre-deux passionnant et attachant.


Anne-Sophie Groué, Paris Normandie,26 novembre 2021

Agenda

Lundi 22 avril
Marie Darrieussecq au Festival Effractions au Centre Pompidou

Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou,
75004 Paris

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24 mai 19h
Marie Darrieussecq à Sète, librairie l'Echappée belle

Librairie l'échappée belle

7 rue Gambetta

34200 Sète

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Du vendredi 24 au dimanche 26 mai 2024
Neige Sinno, Marie Darrieussecq, Arthur Dreyfus, Ryoko Sekiguchi, Marielle Hubert au Festival Oh Les beaux Jours à Marseille

Le festival Oh les beaux jours ! est produit par l’association
Des livres comme des idées.

3, cours Joseph Thierry
13001 Marseille
France

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Et aussi

Marie Darrieussecq Prix des Prix 2013

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Marie Darrieussecq, Prix Médicis 2013

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Nous sommes Charlie, par Marie Darrieussecq

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Vidéolecture


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