— Paul Otchakovsky-Laurens

Idéal portrait

Daniel Blanchard

Poèmes dénudés, calmes. Daniel Blanchard fait parler paysages d’eau, falaises, roches et racines, arbres. Il montre aussi la cassure de l’homme, perdu, séparé par l’effroi, l’effritement de l’air, « de morsure en morsure asséché. »

 

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La presse

Paysages d’eau, falaises, roches et racines, arbres ouvrés, les poèmes de Daniel Blanchard expriment la cassure […].L’homme est séparé, perdu, happé par l’effroi, l’effritement de l’air, « de morsure en morsure asséché ». Sa douleur a les mots de la craie : os et plâtre, voix rêche, voix laiteuse, sèche et neutre, qui s’enroue, s’éraille, se désespère.


Le Monde, 23 novembre 1984


Idéal Portrait ne pèsera pas lourd entre vos mains, c’est un mince recueil : il tapera doucement, sèchement, à cru sur la peau des lèvres. Il ira loin. Tous vos os regroupés dans un poumon que vous ne reconnaîtrez pas. Comme le dit le titre de l’ensemble, un portrait. Portrait d’amour de soi comme s’il n’était pas de miroir. La mort de soi. Calmement. Sans en rajouter […]. C’est un très beau livre, fragile, grisant, mordant et qui fait bouche pour cracher. En l’air. Car c’est à lui-même qu’il s’en prend.


Révolution, 12 avril 1985