— Paul Otchakovsky-Laurens

Principes du cochon

Jean-Yves Cendrey

Face à la mer et des gens. La plage toute semée de taches surtout là-bas, près du parking, où les gens pleuvent en guano su ; le sable pour s’y faire plus noirs, et leur nombre s’accroissant, plus chiures fraîches de grosses mouches qu’un vent passant tel une main étale.
Je suis aux mains de tourmenteurs qui doucement m’éviscèrent, une femme (Reine), des enfants (deux jumellles que j’appelle Vulgate et Fornicate), un chien, des voisins, des souvenirs, une vieille maîtresse, n’importe quoi. Je ne suis pas innocent.


 

Consulter les premières pages de l'ouvrage Principes du cochon

Feuilleter ce livre en ligne

 

La presse

C’est ce cochon qui sommeille en nous que Jean-Yves Cendrey a réveillé, exhibé dans un livre drôle, intense, corrosif et tendre. Oui, la chair est faible et pas toujours belle à voir. Il n’y a qu’à aller sur les plages et ce voyeur de romancier ne s’en prive pas ! Un voyeur rabelaisien, paillard, que nous prenons plaisir à suivre, à accompagner dans des aventures qui peuvent aller jusqu’au burlesque, servies par un beau brin de plume !


Bulletin critique du livre français, avril 1988