— Paul Otchakovsky-Laurens

Fendre l’air

Journal 1989

Renaud Camus

Sans doute, les Journaux de Renaud Camus participent-ils d’une entreprise échevelée d’écriture de la vie et, de fait, la vie passe dans ces pages... Ils sont, en tout cas, le lieu du délectable échange des heures avec les mots, des ciels avec les points et les virgules, des plaisirs avec les guillemets, des mélancolies-mêmes avec les paragraphes. S’écrire ainsi tout entier, c’est jouir au plus près d’une fusion, fébrilement fabriquée sous l’instance complice de la langue, entre l’individu et tout ce que ses yeux, ses attentes, ses nerfs, ses colères, ses désirs, ses passions sont capables d’offrir à sa vigilance : tableaux, adagios,...

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