L’ Année du serpent
Jean-Jacques Viton
L’ Année du serpent – cette année 1989 – se déploie dans des vagues différentes, mais en échos constants, en résonances analogiques, dans ce livre où le poème (le « faire ») articule ses anneaux en relation avec les « comptes » d’un agenda.
Le serpent se mord la queue. Il se love. Il se répercute dans ses intimes aller retour. Sa peau est renforcée par des plaques dermiques parfois très résistantes, « imbriquées » ou « juxtaposées ».
Le ressac désigne le retour des vagues sur elles-mêmes lorsqu’elles se brisent contre un...
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L’ Année du serpent – cette année 1989 – se déploie dans des vagues différentes, mais en échos constants, en résonances analogiques, dans ce livre où le poème (le « faire ») articule ses anneaux en relation avec les « comptes » d’un agenda.
Le serpent se mord la queue. Il se love. Il se répercute dans ses intimes aller retour. Sa peau est renforcée par des plaques dermiques parfois très résistantes, « imbriquées » ou « juxtaposées ».
Le ressac désigne le retour des vagues sur elles-mêmes lorsqu’elles se brisent contre un obstacle (un objet, un être).
Un almanach – celui du Messager Boiteux, par exemple – est construit d’indications astronomiques et météorologiques, mais aussi de ces renseignements variés, de ces prises (débris de naufrageurs) que lui apporte le ressac.
Enfin, c’est dans un trafic général que s’accomplissent tous les « mouvements » du monde : ceux des sentiments et ceux des corps.
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La presse
L’Année du serpent ressemble à un jardin botanique. Non seulement on peut s’y promener ou s’y arrêter à son gré pour méditer sur telle beauté plus ou moins naturelle, mais on y trouve, rassemblées, une remarquable diversité d’essences : celles de la rue, des dictionnaires, des journaux, des conversations semi-somnolentes balbutiées dans le farniente, des rengaines […] mais aussi bien la métrique la plus rigoureuse.
L’Ane, octobre 1992