— Paul Otchakovsky-Laurens

Pour voix seule

Traduit de l’italien par Marguerite Pozzoli

Susanna Tamaro

Une courte nouvelle, sorte de prologue, donne le ton du livre, « De nouveau lundi » est l’histoire d’une fillette trouvée dans une poubelle et adoptée par un jeune couple qui cache sous une tendresse « exemplaire » une cruauté digne d’un conte de fées moderne.
Lui succéderont quatre autres textes violents, précis, d’une lucidité terrible et limpide.
La souffrance que Susanna Tamaro nous raconte « de l’intérieur » en donnant la parole à ses personnages, n’est pas immédiatement visible : elle nous montre l’envers du décor, ce qui se cache derrière les apparences de la...

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La presse

AvecPour voix seule, Susanna Tamaro a créé une remarquable chose intermédiaire qui nous donne le canevas de notre histoire afin que devienne compréhensible notre insoutenable ignorance, notre insoutenable séparation d’avec le mauvais en nous. Une chose intermédiaire capable avant tout d’évaluer l’action du temps à la suite d’une explosion conjecturée. […]
Avec [cette] chose intermédiaire, Susanna Tamaro retrouve la grande fonction du roman qui est d’esquisser une issue pour ceux qui n’en ont pas, pour ce qui, en nous, n’en a pas.


La Quinzaine littéraire 1er juillet 1993