— Paul Otchakovsky-Laurens

Le Colonel des Zouaves

Olivier Cadiot

Le Colonel des Zouaves est le deuxième volet de la série des Robinson commencée avec Futur ancien fugitif.

Il nous fait entrer dans la folie extraordinairement maîtrisée d’un majordome, un « butler » qui, pour accomplir son service et/ou parce qu’il accomplit ce service, s’appuie sur une construction psychique insensée.

Chacune des scènes de sa vie quotidienne (repas, formation des domestiques dont il a la charge, ménage, etc.) est pour ce personnage-narrateur occasion de perfectionner son ingénieux et menaçant système délirant, principalement fondé sur l’imaginaire du roman d’espionnage, et sur...

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Traductions

Brésil : Estaçao Liberdade | Italie : Titivillus | Mexique : Aldus | USA: Green Integer (Sun & Moon Press)

La presse

Ce n’est pas un récit mais mille qui s’enchevêtrent, se bousculent, sous la poussée d’une langue en effervescence. Une langue qui sait lier modernité et plaisir.


Le Monde, 21 mars 1997


Nous voici convaincus : Le Colonel des Zouaves est une étape magistrale sur la voie poétique et périlleuse que s’obstine à ouvrir Cadiot depuis ses cut-ups raisonnés de L’Art poétic.


La Quinzaine Littéraire, 1er avril 1997


Le Colonel de Zouaves met sens dessus dessous la forme romanesque. C’est mystérieux, un peu difficile, très tonique. On mesure la réussite d’Olivier Cadiot au mal qu’on éprouve ensuite à se réhabituer au mode de représentation réaliste communément en circulation.


Libération, 20 mars 1997


Engagé dans un manoir, un mystérieux maître d’hôtel-jardinier-facotum, Robinson, se persuade rapidement que les idioties qu’il entend débiter à la table de ses patrons ne sont qu’une couverture. Comment croire que des gens importants puisse un seul instant « penser » les crétineries qu’ils profèrent ? Tout cela est forcément codé. Il suffit d’ailleurs de découper les imbécillités en tranches et de les présenter en majesté sur une page blanche, comme les strophes d’un poème, pour qu’il en émane aussitôt quelque chose de supérieur. Ramasse-miettes, Robinson accomplit son service sur le terrain de la Bêtise avec la vigilance d’un espion. […]

Olivier Cadiot sait appâter en faisant gigoter notre idiome dans les eaux mêlées du lieu commun et du jeu savant. Et çà mord !


Lire, mai 1997

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