Sentimentale journée
Pierre Alferi
Ce sont des poèmes improvisés comme une conversation. Un exergue extrait un sujet. Donc on voit en gros de quoi ils parlent (d’amour, du jour et de la nuit, de temps, de cinéma, de mouvement), et précisément ce qu’ils disent, mais pas très bien ce qu’ils veulent dire. Ils repoussent le sens d’une image à l’autre, qu’ils défont, d’une phrase à l’autre, qu’ils coupent, un peu comme on frappe un ballon. Peut-être qu’ils ne riment à rien ? Peut-être qu’ils sont fidèles, en esquivant la communication, à un « sentiment monstre », à une expérience du présent où « aucun...
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Ce sont des poèmes improvisés comme une conversation. Un exergue extrait un sujet. Donc on voit en gros de quoi ils parlent (d’amour, du jour et de la nuit, de temps, de cinéma, de mouvement), et précisément ce qu’ils disent, mais pas très bien ce qu’ils veulent dire. Ils repoussent le sens d’une image à l’autre, qu’ils défont, d’une phrase à l’autre, qu’ils coupent, un peu comme on frappe un ballon. Peut-être qu’ils ne riment à rien ? Peut-être qu’ils sont fidèles, en esquivant la communication, à un « sentiment monstre », à une expérience du présent où « aucun flou n’est évitable ».
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Traductions
USA : La Presse Poetry
La presse
La poésie d’Alferi prend acte, par fragments, de ce qui fait le tissu du quotidien […]. Mais c’est par le phrasé, le rythme dont il joue chaque fois autrement […], qu’Alferi impose si fortement ses poèmes.
De ces textes, où il est notamment question du temps, de l’amour, du cinéma […], de ce « home movie » fait de « mots délibérément / banals, rythmes bancals », surgissent pourtant une émotion sans pathos, une allégresse pure de contenu : « Le dosage / explosif de l’absence, de la joie et du mouvement »
Le Monde, 13 juin 1997