Trois récits :
« Ma famille » c’est, raconté par l’un de leur deux fils, le séjour à Paris, à l’occasion d’examens médicaux, de parents qui commencent à être âgés. Rapports enfants parents, relations conflictuelles entre les frères, gestes, paroles, regards, dit et non-dit, crise d’identité du narrateur.
« Les élèves » retrace les quelques semaines de stage à la poste d’une jeune fille qui a réussi un concours d’entrée. Son passage dans les différents services, tri, taxation, standard, etc. A la fin, bien que définitivement retenue, elle...
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Trois récits :
« Ma famille » c’est, raconté par l’un de leur deux fils, le séjour à Paris, à l’occasion d’examens médicaux, de parents qui commencent à être âgés. Rapports enfants parents, relations conflictuelles entre les frères, gestes, paroles, regards, dit et non-dit, crise d’identité du narrateur.
« Les élèves » retrace les quelques semaines de stage à la poste d’une jeune fille qui a réussi un concours d’entrée. Son passage dans les différents services, tri, taxation, standard, etc. A la fin, bien que définitivement retenue, elle démissionne.
« Ailleurs » : la dérive d’un jeune homme qui, petit commerçant, part en vacances et finit par s’installer, longtemps, trop longtemps, chez une jeune femme qui l’a renversé avec sa voiture. Leurs relations, à peine ébauchées, non qualifiables, éphémères. Il participe à sa vie (un peu comme le narrateur de Grande Couronne avec les parents de la jeune fille) sans s’engager vraiment. Et puis ça s’arrête.
Dans chacun de ces récits, la même manière de décrire la vie, les êtres et leurs rapports, avec cette minutie rêveuse, cet étonnement devant tant de simplicité et de mystère. Des histoires d’aujourd’hui, d’une incroyable banalité, encore que, si l’on fouille on puisse découvrir, non pas des drames, mais la vie palpitante, irremplaçable. Pas de révolte, pas d’acceptation non plus, mais la conscience d’une condition commune.
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