— Paul Otchakovsky-Laurens

Le Vertige des blondes

Frédéric Boyer

On a des listes.
On nous les cache.
J’ai passé ma vie à les chercher.
Popeye dirait c’est une image.
On passe toute sa vie à chercher ce qui n’existe pas.
On court à rebours derrière celles et ceux qui ont disparu.
On se croit toujours victime d’un complot.
Tous à nos trousses.
Surtout les blondes qui donnent le vertige.
Et d’autres allégories par ordre alphabétique :
la Critique, les Ecoles, la Famille, l’Organisation, les Patrons, la Police…
Je veux ici justifier mon existence décousue.
Pas une fable mais un combat obscur et déloyal.
On voudrait accélérer les forces de l’oubli.
Ma vie est un roman qui rend...

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La presse

« Un livre qui est une longue interrogation sur l’acte de l’écriture, sur la situation de celui qui entreprend, sur son malaise. Un livre qui avance comme une dérive à la fois douloureuse et libératrice, tant il est vrai que le mot livre conjugue à la fois les verbes se livrer et se libérer.
Le lecteur pourra être surpris, dérouté, gêné même par ce texte dont le narrateur est un écrivain qui couche sur le papier ses doutes, ses angoisses, ses passions, ses conpulsions, ses rencontres charnelles : un écrivain qui "voit" dramatiquement disparaître quelques-unes de celles qu’il croise. [...]
Dans ce dernier livre de Frédéric Boyer s’entremêlent en effet un travail stylistique qui met l’écriture au plus près de la parole, voire de l’interrogation intérieure, une méditation sur Dieu - sur la fragilité divine - et les rapports que nous entretenons avec lui, et enfin l’histoire d’un écrivain qui nous entretient de son étrange parcours et de ses amis [...]. »


La Croix, 28 juin 1998.

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Vendredi 13 novembre 2015, mémorial par Frédéric Boyer

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