— Paul Otchakovsky-Laurens

Choses écrites

Essais de littérature et à peu près

Jean Louis Schefer

Musil, Rousseau, Edgar Poe, Calderon, Joseph de Maistre, Kenzaburo Oé, un spectacle de danse, le Saint-Sacrement, Suétone… Que font-ils ensemble ? Pas une histoire de la littérature. Des choses écrites. Quel est ce mélange de bibliothèques ? Ce n’est pas celui d’idées, de poétiques, ou d’argumentations. Le résultat de ces jeux avec le temps et avec la vérité nous donne non des héros, des psychologies, des témoignages du temps mais ouvre des univers sans preuve.

La littérature (roman, théâtre, poème) a construit des univers inhabitables ; elle a dû créer un monstre singulier comme leur destinataire ou leur...

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La presse

L’incroyable pouvoir de la prose de Jean Louis Schefer vient de là que le repli sur soi, tout comme leregard médié sur les objets culturels, reposent sur la pensée de l’homme et de sa condition : la mélancolie n’y est pas une vaine exaspération des fantômes propres mais la mélancolie collective de notre séparation. Son écriture d’occasion pour dire l’existence d’occasion peut ainsi être renvoyée à ce qu’il dit de Suétone, dans Choses écrites, lorsqu’il parle de « cette écoute paradoxale d’objets toujours évanouis dans leur passé ou leur avenir. Comme s’il était lui-même une espèce de corps étiré entre ces deux réels du temps. Du temps qui écrit.


La Quinzaine Littéraire, janvier 1999

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