— Paul Otchakovsky-Laurens

Je te continue ma lecture

Mélanges pour Claude Royet-Journoud

Collectif

« Je te continue ma lecture » : par cette phrase Michel Couturier avait l’habitude de reprendre sa lecture et d’interrompre les remarques que Claude Royet-Journoud lui faisait au téléphone à propos de ses textes. Cette locution qui devint un vers du livre de Michel Couturier, L’Ablatif absolu (Maeght, 1975), s’est imposée pour le titre de ce volume.
Claude Royet-Journoud, né en 1941 à Lyon, a publié en avril 1997 Les Natures indivisibles qui viennent clore une tétralogie commencée en 1972 avec Le Renversement, suivi de La Notion d’obstacle (1978) et de Les objets contiennent l’infini (1983,...

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La presse

Le poème de Royet-Journoud […], comme l’écrit Bernard Noël, « est silencieux, mais non muet, et il s’y produit une résonnance dont le frémissement fait ressentir les limites de la langue »…

C’est la raison de ce beau livre d’être un rassemblement, qui n’oblige à nulle abdication. Beau d’abord par sa diversité – pas moins de quarante contributeurs, pas seulement français –, beau également du geste qu’il accomplit en hommage et en faveur d’un poète qui n’est pas du genre à s’impatienter de faveurs qui tardent à venir. Ce geste, qui équivaut au mouvement d’une parole prononcée et entendue, doit bien être qualifié de poétique – sans excès de terme.


Le Monde, 18 juin 1999