— Paul Otchakovsky-Laurens

La Plus belle route du monde

Faucon et Potoski

Ce sont des instantanés de voyage, en général réalisés avec des appareils très simples (des jetables…). Ils proviennent du monde entier, Asie, Afrique, Europe, Amérique latine. Ils saisissent toujours et soulignent, et approfondissent la beauté du monde, fugacité et permanence, force, fragilité. S’accordant étonnamment les uns aux autres, clairs ou sombres, clairs et sombres, ils vibrent et chantent sourdement à travers tout le livre. Et ce sont des textes, des descriptions très simples, des poèmes, des émotions, des souvenirs, des moments de grand trouble et de bonheur liés au dépaysement, au fait magique d’être ailleurs, de toucher, de...

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Traductions

Corée : Maumsanchack

La presse

L’époque, qui a appris la défiance vis-à-vis des images, préfère la mesure à l’impact, l’explication au slogan, le retrait et la discrétion à l’emphase et au scoop. Ce statut « discret » de la photographie est au cœur du travail engagé par Bernard Faucon et Antonin Potoski, partis ensemble, l’un muni d’appareils photos (jetables pour la plupart), l’autre d’un carnet, pour fonder une expérience commune à travers le partage d’une géographie (La plus belle route du monde), entre souvenirs de Provence et pérégrinations africaines. Des villes, des maisons, des paysages, une exigence partagée de simplicité et de légèreté dans les moyens… Le texte de Potoski ne légendera pas les images de Faucon, il conservera son autonomie. Ainsi, une narration se met en place, à la première personne, aux premières personnes devrait-on dire, puisqu’ils sont deux (l’écrivain et le photographe). Dans ses écarts et ses absences se dessine toute la poésie d’une collaboration, d’un voyage entre deux, où le partage le dispute à l’intime.


Virgin Megapresse, novembre 2000


Bernard Faucon et Antonin Potoski ont vu La plus belle route du monde, et ils en ont tiré l’un, des instantanés très beaux, l’autre un récit qui est, plus qu’un récit de voyage, un récit de l’apprentissage du corps. Les lieux du monde (Afrique, Asie, Maghreb, Europe…) se mêlent en même temps que s’entrelacent les photographies et les textes. […] Qui parle ? Un enfant qui rêve, un enfant ébloui, un être à la réceptivité pure et alerte pour qui prime la sensation.


Têtu, octobre 2000