— Paul Otchakovsky-Laurens

La République de Mek-Ouyes

Jacques Jouet

Déçu par la vie et par la République de France, René Pascale-Sylvestre, ancien chauffeur de préfet puis de sous-préfet, pour l’heure chauffeur routier, décide de changer de vie et de nom. Son épouse (Thérèse) et lui se séparent. Il s’appellera dorénavant Mek-Ouyes. Il arrête son camion sur une aire d’autoroute (l’aire de la bouscaille) ; il s’empare de son chargement, extrêmement sensible de tricoruzène défoliant ; il fonde, sur cette aire, la République de Mek-Ouyes.
Le monde entier s’intéresse à la République de Mek-Ouyes.
Des individus soutiennent solidairement Mek-Ouyes dans sa décision....

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La presse

Si Mek-Ouyes et ses compagnons vont connaître bien des vicissitudes sur cette nouvelle Terre, Jacques Jouet a su mener rondement son roman. Il reprend à son compte la tradition du picaresque, de Cervantès à Voltaire, et fait souvent œuvre d’oulipien. Mek-Ouyes appartient ainsi de plein droit à la tribu de ces types héroïco-comiques, chef incontestable au moins d’une République idéale, celle de la communauté assez désopilante de tous ces personnages.


J.-D. Wagneur, Libération, 6 décembre 2001


Ce roman est à la fois hilarant et subtil, foisonnant et limpide, délirant et profond, lyrique et minimaliste. L’auteur ne s’enferme pas dans un genre, il explore toutes les potentialités que lui offrent les différents épisodes pour digresser à loisir et démontre, si besoin était, que la contrainte est souvent, lorsqu’elle est bien employée (lorsque le formalisme ne se confond pas avec la stérilité et la sécheresse doctrinale, que la forme permet au fond de surnager, en somme), la plus aboutie, la plus absolue et irréductible des libertés.


Eva Domeneghini, ecrits-vains.com