— Paul Otchakovsky-Laurens

United emmerdements of New Order

précédé de United problems of coût de la main d’oeuvre

Jean-Charles Massera

United Emmerdements Of New Order nous apprend qu’un navire battant pavillon savoyard s’est échoué, dans la nuit, sur la plage de Cully près de Lausanne (Canton de Vaud) avec quelque 800 clandestins tyroliens, hommes, femmes et enfants entassés dans ses cales depuis plusieurs jours dans des conditions inhumaines. Pire, United Emmerdements Of New Order analyse les raisons qui ont poussé les autorités suisses à créer des camps de réfugiés pour les touristes d’origine française depuis la fermeture du tunnel du Mont-Blanc.
United Emmerdements of New Order nous met dans de sales situations sur le plan international et humanitaire, celles que nous ne voulons pas voir ou...

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La presse

« On peut ne pas aimer ça. On peut préférer des romans qui nous laissent croire que le monde est encore comme avant, quand il y avait des individualités, des destins, des sentiments, du bien et du mal, des paysages.... Le propos de Massera n’est pas là. Un des textes s’intitule : Ensemble, apprenons le nouvel ordre mondial. C’est à quoi il nous convie en effet. Ce n’est pas rassurant. Mais c’est très drôle. »


François Taillandier, Le Figaro, 7 mars 2002



« Rencontre improbable entre les collages légendaires d’un Patrick Bouvet, les images désopilantes d’un Pierre La Police et les entretiens de La Misère du monde, le nouveau livre de Jean-Charles Massera est un véritable objet littéraire non identifié. Est-ce d’ailleurs vraiment de la littérature ? L’auteur lui-même - très influencé par l’art contemporain - n’en est pas sûr. (...) Compressant différents niveaux de réalité, télescopant micro et macro, documentant les rapports profanes au politique et à l’économique, Massera produit en quelques pages de fiction une analyse critique aussi puissante et sans doute plus subversive que celles des meilleurs sociologues. »


Sylvain Bourmeau, Les Inrockuptibles, 19 mars 2002



« Un texte subversif qui concilie engagement politique et invention poétique. »


Elisabeth Vust, 24 heures, 28-29 mars 2002



« Jusqu’à l’absurde, il grince, outrage, vitriole. »


Le Point, 24 mai 2002



« Pas de quête du "beau", mais une recherche d’effets d’absurde aussi cruels qu’hilarants, pour mieux mettre à distance ce qui est subi insidieusement et quotidiennement, et (nous) permettre dès lors un regard. Critique. »


Nelly Kaprièlan, Les Inrockuptibles, 26 juin-2 juillet 2002



« Dans ce nouveau pamphlet aux accents surréalistes, Massera dit le monde d’aujourd’hui (mondialisation, immigration, injustices...) en mélangeant langue technocratique et mots tout simples, humains. Choc permanent entre vocable désincarné, glacial, et expressions du coin de la rue. Ce qui peut, par exemple, donner ceci : "La venue des huissiers chez les voisins du troisième a montré que les pays du G8 et les institutions internationales savaient se concerter." Bizarre ? Non, salutaire. »


Télérama, 26 juin 2002



Un article de Bernard Quiriny, pour Chronicart.

Vidéolecture


Jean-Charles Massera, United emmerdements of New Order, Jean-Charles Massera lit "United emmerdements of New Order". Extrait.