— Paul Otchakovsky-Laurens

Le Truoc-nog

Iegor Gran

« On le sait, chaque automne depuis cent ans, le Goncourt est attribué au livre le plus insignifiant de la rentrée. Si l’utilité de ce prix-repoussoir
n’est plus à prouver – il montre à nos jeunes écrivains les voies littéraires sans avenir  –, il ne faut pas oublier trop vite les goncourables, ces malheureux qui passent deux mois dans une grande détresse morale à attendre le verdict. Ils sont chair et tripes, ces gens-là, et ils ont mal à l’amour-propre. Peu de supplices sont comparables à ceux d’un pauvre bougre en sursis du Goncourt ! »

 

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La presse

« On rit beaucoup au fil des vacheries plus ou moins caustiques qui visent le petit monde de l’édition. un livre sans prétention qui a le mérite d’être court et drôle, et qui tombe à pic en cette saison de prix littéraires. »


Corinne Bourbeillon, Ouest France, le 26 octobre 2003.



« L’IRONIE ETANT PAR ESSENCE UN DOUBLR LANGAGE - ON DIT LE CONTRAIRE DE CE QU’ON PENSE DANS LE BUT DE DEVALORISER LE DISCOURS IMITE -, elle est le processus le plus profitable au mauvais esprit. Construit tout entier sur cette fausse naïveté, le Truoc-nog, est une entreprise de démolition de l’établissement Goncourt, particulièrement réjouissante de part une méchanceté primitive et sans complexe.
Iegor Gran ne ménage personne et n’obéit en aucun cas aux dichotomies courantes : sa cible est la pusillanimité littéraire, la petite forfanterie de petit auteur, napalmisée dans un texte court et jouissif, a priori irrécupérable par l’ennemi tant il s’évertue à défigurer tout ce qui ressemble à la littérature convenable d’aujourd’hui. un barbare est né. »

Mathieu Remy, Rolling Stone, octobre 2003.



« Un petit bijou d’irrévérence. »


Christophe Ono-dit-Biot, Le Point, le 17 octobre 2003.



« Corrosif et marrant. »


P. He, Le Soir, le 174 octobre 2003.


« La pochade de Iegor Gran repose sur un boustrophédon idéologique. Elle inverse l’idée acquise selon laquelle figurer sur une liste du Goncourt équivaut à un honneur, une consécration. Dans Tuoc-nog, il s’agit au contaire d’une humiliation, une souillure, une infamie, un châtiment, une honte, un opprobre. »


Jean-Luc Douin, Le Monde DES LIVRES, le 26 septembre 2003.



« Iegor Gran a un style à décoiffer tous les prétendants au Goncourt. Il s’amuse, et nous avec. C’est la meilleur blague de la rentrée. »


ELLE, le 29 septembre 2003.



« Il déploie, comme dans ses précédents livres, un sens particulier du mauvais goût et, à la manière surréaliste, de l’image violemment grotesque. A propos de Goncourable, qui vit d’enseigner : " Le ministère de l’Education, ce grand sponsor de la littérature française, est un protège-dents efficace contre les soubresauts de la vie. " Ou encore, imaginant le dîner des jurés Goncourt : " En haut, accablés comme des atlantes, les jurés illustres ont le visage fermé des occasions solennelles. Le silence mâche le homard. " »


Libération, le 18 septembre 2003.



« Drôle et léger »


Le Nouvel Observateur, du 4 au 10 septembre 2003