— Paul Otchakovsky-Laurens

Furieux appétit

Raphaël Majan

Avoir faim, ce n’est pas un crime. Mais, lorsque c’est au commissaire Liberty que pareil manque survient, ça peut vite en susciter un. En fait, le premier assassinat de la journée, dans lequel il n’est pour rien, a eu lieu dans une cuisine, ce qui a tout pour ouvrir l’appétit. Le malheur est qu’il est contre toute procédure de manger les pièces à conviction. Le gros Wallance, boulimique dès qu’il s’agit de meurtres, compte avoir quelque chose à se mettre sous la dent au restaurant. Et si le service est trop lent, le quelque chose deviendra quelqu’un, voilà tout. On a bien le droit d’apaiser ses nerfs à défaut de son estomac.

 

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