— Paul Otchakovsky-Laurens

Trafic 99

Collectif


  • Solitude du personnage par Mathieu Macheret

  • La passion selon Rodrigues par Marcos Uzal

  • Tónia sur l’autre scène par Catherine Ermakoff

  • A Fantasia par Judith Revault d’Allonnes

  • Portrait du cinéaste en chien par Philippe Fauvel

  • Hers, Hansen-Løve et le foyer de la banalité par Jacques Bontemps

  • La biographie fictionnelle comme critique de cinéma par Jonathan Rosenbaum

  • Les Enfants du paradis, enfants de Life par Mark Rappaport

  • Les trois corps d’Anna Polina par Laurent de Sutter

  • Climatologie de Nuri Bilge Ceylan par Dork Zabunyan

  • François Truffaut, dégoûts et des couleurs par Bernard Benoliel

  • Voilages : l’informe lumineux par Jacques Aumont

  • Rivette en permanence par Gaspard Nectoux

  • Sur Le Quadrille par Jacques Rivette

  • Le ballet de Mon oncle par Hervé Gauville

  • Aimez-vous les uns les autres / Les Déshérités par Bernard Eisenschitz

  • La caméra doit être l’oeil du poète par Orson Welles

 

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Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.