— Paul Otchakovsky-Laurens

Trafic 108

Collectif


  • Garder la forme ? Notes sur l’animation et l’Anthropocène par Gabriel Bortzmeyer

  • Jalousie d’André S/Z Labarthe par Jean-Paul Fargier

  • La filmographie perdue d’André S. Labarthe par Philippe-Emmanuel Sorlin

  • Jacques Rivette et son temps par André S. Labarthe (présentation par Antony Fiant)

  • Le regards aux aguets. Phantom Thread de Paul Thomas Anderson par Brice Matthieussent

  • La décence ordinaire par Max Nelson

  • Pas de cinéma sans attitude morale par Peter Nestler (présentation par Bernard Eisenschitz)

  • "Du noir seul il voit la vie sortir". Sur I Had Nowhere to Go de Douglas Gordon par Raymond Bellour

  • Secrètement attendu. Notes sur une rétrospective Robert Bresson par Jacques Aumont

  • L’Arche de Noé, 5. Au hasard Balthazard de Robert Bresson par Hervé Gauville

  • L’art, les médias et la mort. Jeunesse de Robert Bresson par Olivier Cheval

  • La vie d’avant. Quelques notes pour recadrer la restauration des films par Alexander Horwath

  • Le lieu de l’analogique et la double vie du numérique par José Manuel Costa

  • Enjeux contemporains des laboratoires cinématographiques de cinéastes par Nicolas Rey

  • L’archive et la cinémathèque à l’ère numérique. Notes en vue d’une éthique pragmatique concernant la conservation du cinéma par Haden Guest

  • Le vent souffle où il veut par Helmut Färber

  • Jardin du monde. Sur Ceux d’en face par Jean Durançon

 

Consulter les premières pages de l'ouvrage Trafic 108

Feuilleter ce livre en ligne

Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.