— Paul Otchakovsky-Laurens

Papiers

Violaine Schwartz

Violaine Schwartz a recueilli la parole de plusieurs demandeurs d’asile, à l’origine pour une commande du Centre dramatique national de Besançon. Elle a rencontré des hommes et des femmes, jeunes et moins jeunes, tous réunis par le même destin : l’obligation de fuir, de quitter le pays natal, Afghanistan, Mauritanie, Kosovo, Éthiopie, Arménie, Azerbaïdjan ou Irak. Elle avait un dictaphone. Parfois un interprète à ses côtés. On lui a confié des photocopies de récits de vie, des articles de journaux, des photocopies de minutes d’entretien de l’OFFPRA, des lettres administratives, des décisions de rejets, des circulaires du ministère de...

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LA FEMME-ORCHESTRE


Comédienne de formation, Violaine Schwartz donne de la voix et recueille la parole d’anciens et actuels demandeurs d’asile.



Elle joue, lit, écrit, chante. Et danse. Dans son dernier spectacle imaginé avec la chorégraphe Cécile Loyer, le deuxième de ce duo formé dans le cadre du festival Concordan(s)e qui organise la rencontre d’un chorégraphe et d’un écrivain, Violaine Schwartz partage la scène avec la danseuse. La scène est une place qu’elle connaît bien, elle qui, depuis sa sortie de l’école du Théâtre national de Strasbourg en 1990, est comédienne.

En 2010, à 43 ans, Violaine Schwartz a publié son premier roman La tête en arrière chez P.O.L. Papiers est le cinquième livre accueilli dans la maison de Paul Otchakowsky-Laurens, à qui il est dédié. C’est le seul éditeur chez qui elle avait déposé ce premier manuscrit, une histoire cocasse de cantatrice au chômage, parce qu’il publiait des auteurs qu’elle admirait, Olivier Cadiot et Georges Aperghis. Violaine Schwartz a donc commencé à écrire « dans les trous laissés par le métier de comédien », d’abord des pièces radiophoniques, ces « partitions pour voix qu’il faut imaginer avec l’oreille », participant notamment ces dernières années régulièrement à l’émission « Des papous dans la tête » sur France Culture, arrêtée l’été dernier.

Depuis longtemps, elle croise les pratiques, enjambe les frontières des disciplines. Elle aime la contrainte créative de l’écriture sous contrat. A l’origine de Papiers, il y a ainsi une commande du Centre dramatique national (CDN) de Besançon : recueillir la parole d’anciens et d’actuels demandeurs d’asile. « J’avais un bureau dans le théâtre/J’avais un dictaphone/J’avais, parfois, un interprète à mes côtés », décrit-elle dans le prologue du livre. Sa démarche : « L’exploration politique de la parole brute et sa transformation poétique en langue de scène », peut-on lire sur le programme du CDN de Besançon à propos du spectacle Je suis d’ailleurs et d’ici, tiré de Papiers, qu’elle a mis en scène avec les étudiants de l’université de Franche-Comté. On ne saurait mieux dire. « J’ai écouté et réécouté ces histoires. Ces épopées modernes. Ces récits de vies héroïques. Je les ai orchestrés sur la page. Sur le papier. »



En duo musical


Violaine Schwartz a également écrit deux textes pour la metteuse en scène Irène Bonnaud : Io 467, un monologue abordant déjà la question des sans-papiers, publié aux Solitaires intempestifs, et Comment on freine ? qui traite d’un drame de l’actualité, l’effondrement de l’usine Rana Plaza, au Bangladesh en 2013. Ce texte, qui explore les liens entre l’intime et le politique à travers les vêtements, a été publié en 2015 par P.O.L avec Tableaux de Weil , pièce écrite, comme Papiers, à partir de témoignages.

Le chant est l’autre discipline chère à la comédienne. La tournée de J’ai le cafard, un spectacle en duo avec la contrebassiste Hélène Labarrière, qui mettait à l’honneur un répertoire de chansons réalistes, déclenchera l’écriture du Vent dans la bouche, un roman autour de la figure oubliée de Fréhel. En novembre dernier, dans le cadre de la troisième Nuit de la poésie à l’Institut du monde arabe où elle participe régulièrement aux rencontres littéraires « Une heure avec », c’est encore en compagnie de musiciens, le guitariste Ghassen Fendri et le violoncelliste Vincent Segal, qu’elle a lu avec son complice Pierre Baux un choix de textes du poète turc Nâzim Hikmet. Violaine Schwartz n’a pas fini de donner de sa voix.


Véronique Rossignol, Livres Hebdo, 22 mars 2019



Des vies ailleurs


La comédienne et écrivaine VIOLAINE SCHWARTZ a recueilli des témoignages de demandeurs d’asile et s’est attachée à chacun des "mots entendus". La force de sa démarche et de son écriture leur restitue une histoire.



DES VOIX. ANONYMES. MULTIPLES, TIMIDES. DÉCHIRANTES, ELLES S’ACCUMULENT ET SE RÉPONDENT.

" Et puis il y a eu le pogrom de Soumgaït. " " Il y en a qui ont été jetés dans des bennes, comme des sacs de riz. " " Ils ont commencé à tuer les Noirs." Elles débordent du livre, et nous envahissent. Au départ, il y a eu une commande du Centre dramatique national Besançon Franche-Comté, explique dans un préambule Violaine Schwartz. On lui proposait d’écrire un texte à partir de témoignages d’actuels ou anciens demandeurs d’asile. Une association s’est chargée de lui organiser des rendez-vous avec eux. Puis le projet s’est amplifié, conduisant l’écrivaine à rencontrer toujours plus de réfugiés mais aussi des bénévoles ou une avocate, à lire des montagnes de documents, photocopies de récits de vie, minutes d’entretiens à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, courriers administratifs. De toutes ces expériences est né ce texte tenu, pour lequel elle s’était fixé une contrainte : " Écrire à partir des mots entendus et seulement à partir des mots entendus. "

La dimension littéraire de ce travail est incontestable. Pour chaque voix retranscrite, Schwartz a su trouver un rythme particulier, une respiration. Car ici tous les mots comptent et le moindre détail est pesé. Jusqu’au lapsus. Ainsi ce très jeune homme qui raconte comment il a été frappé d’une obligation de reconduite à la frontière et mis de force dans un avion pour le Kosovo. Il dit qu’on traite les gens " comme des biches ". Puis se reprend : " Euh, comme
des chiens. Je me suis trompé. On dit plutôt comme des chiens, non?
" Mais l’auteure a attrapé le mot et le lecteur garde en tête pendant des heures l’image de l’animal gracile poursuivi par les chasseurs et son oeil affolé.

Comédienne, performeuse, écrivaine, Violaine Schwartz est une artiste surprenante. Depuis son premier roman chez P.O.L en 2010, La Tête en arrière, elle multiplie les expériences, composant entre autres des textes pour le théâtre comme J’empêche, peur du chat, que mon moineau ne sorte (2017), des pièces radiophoniques, des spectacles avec des musiciens ou une chorégraphe. On retrouve ici sa capacité à créer des voix, présente dès son premier livre, un monologue répétitif et obsessionnel, et surtout dans ses pièces de théâtre. Un souci porté au langage et à son essence qui peut s’apparenter à une démarche de poétesse. Dans Papiers, elle transparaît à travers les échos créés d’un témoignage à l’autre mais aussi dans de minuscules interstices que Schwartz se ménage entre les voix des réfugiés. Des instants suspendus où les mots disposés sur la page construisent des calligrammes tantôt aériens, tantôt angoissants.

Contrairement à ce qui peut parfois arriver, Schwartz ne pratique pas l’exercice de style brillant mais vain. Son travail très précis sur la langue est au service d’un propos solide et son texte est éminemment politique. Tout a un sens dans ce recueil de témoignages plus terribles les uns que les autres. L’effarant glossaire en début de livre : APMR (arrêté préfectoral de maintien en rétention), CADA (centre d’accueil pour demandeurs d’asile), OQTF (obligation de quitter le territoire français) et bien d’autres bizarreries obscures, parfois ridicules : RATATA (refus d’admission sur le territoire au titre de l’asile). Les deux pages entièresd’acronymes qui illustrent mieux qu’un discours didactique l’inextricable forêt administrative dans laquelle se trouve plongé tout nouvel arrivant sur le sol français. Les titres glaçants donnés aux différents témoignages : "Récit de vie n° 1409211219671", "Récit de vie n° 765893214677700007". Ces faits très précis qui soulèvent des questions plus larges, notamment l’immense business mis en place autour des mouvements migratoires. Et, surtout, la sobriété avec laquelle sont retranscrites ces paroles d’hommes et de femmes, demandeurs d’asile qui ont traversé l’horreur et qui la suggèrent en quelques phrases, écrasés par les difficultés qu’ils rencontrent. Elles dépassent l’entendement. Violaine Schwartz a su isoler ces moments où affleure le désespoir, ressenti devant les années qui s’écoulent sans solution imaginable. La clarté concrète de son écriture nous fait d’autant mieux mesurer l’absurdité kafkaïenne de leurs situations. Elle nous plonge sans artifices au coeur d’un système qui conduit à la création d’un pays parallèle, peuplé d’individus réduits à un numéro.



Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles, 10 avril 2019



Violaine Schwartz, à l’écoute de « vies héroïques »


Dans Papiers, l’autrice et comédienne recueille la parole de demandeurs d’asile. Un texte fort sur la violence de l’exil et l’absurdité de la bureaucratie.


Ils viennent d’Arménie, d’Afghanistan, de Mauritanie ou du Kosovo. Hommes ou femmes, ils sont arrivés seuls ou, souvent, en famille. Ils ont fui la violence dans leurs pays d’origine, ont parcouru des milliers de kilomètres, ont voyagé des mois, parfois des années, ont subi la cupidité et la brutalité des passeurs. Une fois arrivés à destination, ou à ce qu’ils croyaient être leur point d’arrivée, certains ont été expulsés. Ils sont revenus, inlassablement. Ces histoires se ressemblent et sont toutes singulières. Leur point commun est l’absurdité d’un système bureaucratique européen, inadapté à la situation de personnes sans papiers, qui ignorent parfois jusqu’à leur nom de famille et leur date de naissance, qui ont raconté tellement d’histoires qu’elles ont oublié la vérité. Tous se sont heurtés à des barrières de mots, à un vocabulaire administratif « hérissé d’acronymes, comme une nouvelle langue à déchiffrer ».

Des épopées modernes


À l’origine, il s’agissait d’une pièce de théâtre, commandée par le Centre dramatique national de Besançon. C’est dans cette ville et ses environs que Violaine Schwartz a rencontré les demandeurs d’asile, anciens ou actuels. À Paris, dans son quartier, le 10e arrondissement, elle a rencontré les bénévoles d’une association qui aide les réfugiés à apprendre le français. « J’ai écouté et réécouté ces histoires. Ces épopées modernes. Ces récits de vies héroïques. Je les ai orchestrés sur la page », écrit l’autrice et comédienne, qui s’est effacée pour laisser toute la place aux paroles des exilés. Ses questions n’apparaissent pas, elle s’est contentée de retranscrire les paroles recueillies, les modifiant le moins possible. Les fréquents retours à la ligne évoquent de longs poèmes, la dimension épique de ces vies à bout de souffle. Pour mettre en lumière la violence de l’anonymat, les « récits de vie » sont désignés par leur numéro administratif. Des chapitres intitulés « De l’hospitalité » donnent la parole à des bénévoles : une femme qui donne des cours d’alphabétisation, un ancien gendarme qui a organisé, dans sa commune de Mouthe, dans le Haut Doubs, l’accueil de dix Irakiens. En contrepoint, des calligrammes composés de noms d’oiseaux, des créatures qui ne connaissent pas les frontières, dessinent sur la page le V des oies sauvages. « Il n’y a aucune preuve de moi. Nulle part », dit une femme azérie pour clore son récit.

Voilà une semaine, à la suite de la mise en ligne d’un entretien vidéo avec Violaine Schwartz, réalisé par les éditions P.O.L, des commentaires haineux, parfois à caractère antisémite, ont été publiés. Qu’une oeuvre littéraire, une main tendue aux réfugiés, provoque aujourd’hui de tels déferlements de haine, est très inquiétant. Papiers est un livre politique, au sens le plus noble du terme, un texte fort et nécessaire.


Sophie Joubert, L’Humanité, 18 avril 2019



Violaine Schwartz humanise les réfugiés


Avec Papiers, l’écrivaine s’attache à restituer la parole de demandeurs d’asile.


« Juste écouter. Ecouter cette parole et la retranscrire. » Violaine Schwartz présente avec simplicité une démarche délicate : restituer la parole douloureuse « d’anciens et d’actuels demandeurs d’asile » en France. Pour le compte du Centre dramatique national de Besançon, l’écrivaine, comédienne et chanteuse est partie à la rencontre de ces hommes et femmes aux parcours aussi divers qu’accidentés.

Il y a le récit presque insoutenable d’un couple d’Ethiopiens battus et extorqués par des passeurs. La situation cruelle et absurde d’un jeune Kosovar expulsé de force parce qu’il vient d’avoir 18 ans, alors que toute sa famille réside légalement sur le territoire national. L’auteure donne aussi la parole à des volontaires qui ont choisi d’aider ces gens dans la détresse, à l’image d’un ancien gendarme ayant fondé une association pour accueillir une famille irakienne dans sa petite ville de Mouthe (Doubs).

Ces témoignages ont un dénominateur commun : l’immense difficulté de surmonter le mur administratif qui se dresse devant les arrivants, ces milliers d’individualités transformées en numéros. Ils soulignent le drame des « dublinés », auxquels s’applique le règlement Dublin III : s’ils ont donné leurs empreintes dans un autre pays européen, ils se voient contraints d’y déposer leur demande d’asile. Ils mettent en lumière les rendez-vous en préfecture, les longues listes de documents requis, les interminables démarches devant l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), les recours devant la CNDA (Cour nationale du droit d’asile).

Violaine Schwartz évoque cette novlangue, d’OQTF (obligation de quitter le territoire français) en Ratata (refus d’admission sur le territoire au titre de l’asile). A celle-ci, qui déshumanise, s’opposent la langue brute et orale, soutenue par un souci constant d’authenticité, par laquelle elle restitue ces « épopées modernes », autant que l’ironie acide dont elle fait preuve dans certaines pages.


Laëtitia Giannechini, Le Monde des Livres, 17 mai 2019



L’ouvrage s’ouvre sur un glossaire assez touffu, d’ADA (allocation pour demandeur d’asile) à Zapi (zone d’attente pour personnes en instance), prémices siglées des démarches kafkaïennes, des listes infinies de documents requis et des délais interminables qui attendent les demandeurs d’asile en France. A la demande du Centre dramatique national de Besançon, l’écrivaine, comédienne et chanteuse Violaine Schwartz a récolté les témoignages d’une dizaine de ces exilés dans le Doubs et de quelques autres vivant en bas de chez elle, dans le Xe arrondissement parisien. Autant de récits de vie, retranscrits ici fidèlement, qui se révèlent souvent captivants, quelquefois révoltants, toujours poignants. A commencer par cette Azérie, mère de deux enfants, chassée d’Arménie et qui découvre que ne subsiste aucune trace au monde de sa naissance. Habibullah, lui, est afghan, de l’ethnie des Hazara. Emprisonné par erreur, traqué par les talibans et les Pachtouns, il a fui son pays et a débarqué gare de l’Est (plus célèbre en Afghanistan que la tour Eiffel). Il y a aussi ce Kosovar, expulsé le jour de ses 18 ans, alors que toute sa famille réside légalement en France ; cet autre jeune homme du Mali, désigné par les habitants de son village pour aller gagner sa vie (et la leur) à Paris ; ce couple d’Ethiopiens, en danger de mort, forcé de franchir les frontières dans des conditions épouvantables ; ces chrétiens d’Irak, condamnés par Daech... Et toujours, la félonie et la violence des passeurs. Violaine Schwartz a aussi rencontré des militants associatifs et tous ces gens de bonne volonté, ici un gendarme à la retraite, là une vieille dame indignée, qui laissent accroire que toute humanité n’a pas disparu de cette terre en notre absurde XXIe siècle.


Marianne Payot, L’Express, 29 mai 2019




« La contrainte que je m’étais fixée, c’était d’écrire à partir des mots entendus et seulement à partir des mots entendus. Juste écouter. Ecouter cette parole et la retranscrire. » Est-ce parce qu’elle est femme de spectacle, qu’elle joue, chante et danse, transcende allègrement frontières et disciplines, que la très étonnante Violaine Schwartz, 52 ans, réussit avec ce cinquième opus un oratorio étrange, tout ensemble politique et théâtral, engagé et poétique? Curieuse oeuvre, au départ commandée par le Centre dramatique de Besançon pour y faire entendre la voix d’anciens et actuels demandeurs d’asile, venus d’Afghanistan, de Mauritanie, d’Ethiopie, d’Arménie, d’Irak... Violaine Schwartz les a rencontrés, et aussi des bénévoles, une avocate... Elle a lu quantité de documents administratifs, d’entretiens à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Elle en a tissé un lancinant montage où l’on entend - où l’on croit voir même - ces anonymes sortis de nulle part et errant souvent vers nulle part.

Pour être reconnus par l’ubuesque bureaucratie française, et échapper à des morts annoncées, ne sont-ils pas souvent obligés de s’inventer un état civil (qui n’existe pas dans leur pays) et parfois, au fil d’auditions sans fin répétées, des destins chocs qui frappent mieux leurs interlocuteurs? Où est passée leur vérité? L’auteure musicienne a travaillé leur langage comme une mélopée, avec respect. Si toutes ces histoires se ressemblent, aucune n’a le même son, le même ton. Non sans humour, Violaine Schwartz commence par un glossaire de terrifiants acronymes pour mieux nous faire pénétrer dans la jungle administrative où vont se perdre ces éternels expulsés. Une jungle qui ressemble aux camps de sinistre mémoire, puisqu’ils y portent des numéros. Voilà bien les tragiques épopées d’aujourd’hui... L’auteure leur rend dignité et héroïsme par la qualité de son écriture. Et les jolis calligrammes qu’elle s’autorise entre deux témoignages. Parler a sauvé certains de ces apatrides. Violaine Schwartz leur rend hommage en faisant de leurs vies un poignant théâtre.



Fabienne Pascaud, Télérama, 7 juin 2019


Agenda

Jeudi 2 mai
Violaine Schwartz à la Librairie la Mauvaise Herbe (Eymet)

Librairie la Mauvaise Herbe
17 rue du Temple
24500 Eymet

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Vendredi 3 mai
Violaine Schwartz à la librairie Montaigne (Bergerac)

Librairie Montaigne
6, place des deux conils
24100 Bergerac

05 53 74 44 80

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Samedi 4 mai
Violaine Schwartz à la Librairie Des Livres et Nous (Périgueux)

Librairie Des Livres et Nous
34 Rue du Président Wilson
24000 Périgueux

05 53 53 43 02

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Et aussi

Violaine Schwartz Prix "Eugène Dabit du roman populiste 2013"

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Vidéolecture


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Son

Violaine Schwartz, Papiers , Violaine Schwartz Versu RTS invitée de Sylvie Tanette avril 2019