— Paul Otchakovsky-Laurens

Trafic 119

Collectif

"Une cage grouillant de cobayes". Le film fondateur de la démocratie postmoderne par J. Hoberman / Funk superficiel – sur Manny Farber par Kelly Reichardt / La première vache du nouveau monde par Olivier Cheval / Paysage avec rares pionniers et un Indien. La Dernière Piste de Kelly Reichardt par Suzanne Liandrat-Guigues /L’Indien, la femme. À propos de La Dernière Piste par Raymond Bellour / L’arche de No., 16. Le Convoi sauvage de Richard C. Sarafianpar Hervé Gauville / Amour, écologie et cinéma par Dork Zabunyan / Démonter la Catastrophe par Ysé Sorel / Notes sur un projet de film intitulé "Repères" par Fernand Deligny (présentation par Sandra Alvarez de Toledo et Anaïs Masson) / Quand la justice elle-même devenait fiction… par Sylvie Lindeperg / C’est nous le lieu de l’image par Hans Belting / Spectateurs en quête d’un film par Érik Bullot / Reflets réfractaires par Paul Aymé / Fraternité hawksienne par Jean-Charles Villata / Un film comme un autre, un film d’autrefois ou Ce qui a disparu avec le cinéma américain par Helmut Färber / Philosophie du film sonore par Günther Anders

 

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Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.