— Paul Otchakovsky-Laurens

Trafic 54

Collectif


  • Un peu plus de réel par Raymond Bellour
  • Lettre aux amis par Jonas Mekas
  • Un nouveau film de Peter Kubelka par Alexander Horwath
  • L’impulsion du moment par Jonathan Rosenbaum
  • L’ordre du jour par Pierre Léon
  • L’amour est rond par Leslie Kaplan
  • La condition mannienne par Donald Phelps
  • Lucha libre par Matthieu Orléan
  • Pas de deux par Sandrine Loiseau
  • Incarnation du cinéma par Stavros Tornes
  • Le baptème de Balamos et le prophète par Charlotte van Gelder
  • L’homme qui aimait le cinématographe par Stavros Kaplanidis
  • Qui était Stavros Tornes ? par Louis Skorecki
  • Divagations de Stavros Tornes par Fabrice Revault d’Allonnes
  • La manifestation du monde par Jean Douchet
  • Une brèche dans le système par Ilias Kanellis
  • Foule, cinéma, parole par Pierre Gras
  • Le lyrisme de la fange et du chaos par Luc Moullet
  • Claude Faraldo par Nathalie Quintane
  • Lettre de Taipei (1) par Huang Chien-hung
  • Magnétisme et imagination par Olivier Schefer

 

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Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.