« Je regarde des tableaux depuis mon enfance. Je ne sais pourquoi, un jour, l’idée que les maisons peintes ne logeaient que des écluses de lumière m’a dicté ce livre. »
Si, pour Jean Louis Schefer, les tableaux sont des « maisons peintes », c’est sans doute parce qu’il est conduit depuis son enfance à interroger leur lumière. Comment est représentée la source lumineuse, écluse ou fenêtre ? Et pourquoi des fenêtres dans des tableaux ? Pour figurer l’origine représentée de la lumière ? Ménager une perspective ouverte sur un arrière-plan ? Permettre l’encadrement d’un contexte, d’une...
Voir tout le résumé du livre ↓
« Je regarde des tableaux depuis mon enfance. Je ne sais pourquoi, un jour, l’idée que les maisons peintes ne logeaient que des écluses de lumière m’a dicté ce livre. »
Si, pour Jean Louis Schefer, les tableaux sont des « maisons peintes », c’est sans doute parce qu’il est conduit depuis son enfance à interroger leur lumière. Comment est représentée la source lumineuse, écluse ou fenêtre ? Et pourquoi des fenêtres dans des tableaux ? Pour figurer l’origine représentée de la lumière ? Ménager une perspective ouverte sur un arrière-plan ? Permettre l’encadrement d’un contexte, d’une donnée d’histoire ou d’atmosphère ?
Dans ce court essai, Jean Louis Schefer s’intéresse aux ouvertures lumineuses dans les tableaux, avec quelques exemples autour d’oeuvres majeures (Dürer, Chardin, Rembrandt, Goya, Monet, Bonnard…)
La lumière ainsi figurée nous intrigue. Elle tente de représenter « le corps d’une chose tantôt impalpable et invisible, pure condition de la visibilité, et tantôt pâte, flot, nuée ». Sorte d’événement lumineux dans le tableau qui pose son vernis sur les corps solides. L’auteur décrit ainsi la fonction et le théâtre des fenêtres peintes dans divers tableaux, depuis une gravure de Dürer jusqu’à Turner, Odilon Redon ou Bonnard. Il s’agit toujours du même drame, de la même obsession : l’invention de la lumière.
Réduire le résumé du livre ↑