S’étreindre sur la véranda d’un bungalow que cerne la végétation luxuriante d’une île déserte ; circuler en tenue d’apparat dans une salle des fêtes très palatiale ; fouiller un coffre au trésor (une vieille cantine métallique, à dire vrai) dans une cabane haut perchée parmi les branches d’un vieux figuier banian ; ou profiter, en fine compagnie, de la piscine d’une villa richissime – mais aussi bien participer à des jeux de sexe et de mort près du camion buvette et des mobile homes d’un champ de mines : ces actions/situations-là sont archétypales, ou tout près de l’être. Ces...
Voir tout le résumé du livre ↓
S’étreindre sur la véranda d’un bungalow que cerne la végétation luxuriante d’une île déserte ; circuler en tenue d’apparat dans une salle des fêtes très palatiale ; fouiller un coffre au trésor (une vieille cantine métallique, à dire vrai) dans une cabane haut perchée parmi les branches d’un vieux figuier banian ; ou profiter, en fine compagnie, de la piscine d’une villa richissime – mais aussi bien participer à des jeux de sexe et de mort près du camion buvette et des mobile homes d’un champ de mines : ces actions/situations-là sont archétypales, ou tout près de l’être. Ces échantillons de l’imagerie commune, sont ici réactivés et, à travers eux, Éros acharné rend hommage au romanesque et, plus précisément, à sa capacité de mettre en scène les forces premières, élémentaires, souvent cruelles ou enfantines qui nous animent (il y a toujours, comme on sait, quelque infantilisme dans le comportement sexuel ainsi que dans les actes de cruauté) et d’en nourrir paradoxalement son pouvoir d’enchantement.
Réduire le résumé du livre ↑