— Paul Otchakovsky-Laurens

À ceux qui l’ont aimé

Michel Manière

La première partie de ce livre, strictement autobiographique, ne dit pas Je mais Tu, s’adressant à l’ami disparu. Ce texte dit la douleur, la stupeur devant l’inacceptable, la révolte devant la maladie jamais nommée, sida. Mais il dit aussi le plaisir, l’amour, et l’amour de la vie, car, pour celui qui va mourir, chaque instant est une offrande. Dans les détails du modeste quotidien, du pire naît le mailleur. « Ta misère. Ce que j’appelle ainsi ne t’entame en rien à mes yeux, ne te dépouille de l’accessoire que pour mieux révéler l’essentiel, le meilleur de toi-même. Ce qui suscite de l’autre le meilleur. »

La seconde...

Voir tout le résumé du livre ↓

Consulter les premières pages de l'ouvrage À ceux qui l’ont aimé

Feuilleter ce livre en ligne