À quoi bon encore des poètes ?
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Christian Prigent
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À quoi bon encore des poètes ?
Quel sens (et en particulier quel sens « social ») a encore le fait d’écrire de la poésie ?
À quoi servent ces formes peu communes, inhabituelles, inutiles ?
Que signifie cette obstination apparemment hors champ d’écrivains peu lus, d’éditeurs titubants et de lecteurs hagards ?
De quoi témoigne la poésie ?
Quel usage en faire ?
Ou plus simplement pourquoi y a-t-il ça plutôt que rien, c’est-à-dire le tout-venant qui occupe les boutiques et les tréteaux médiatiques ?
Ce petit livre pose toutes ces questions en ne ménageant...
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À quoi bon encore des poètes ?
Quel sens (et en particulier quel sens « social ») a encore le fait d’écrire de la poésie ?
À quoi servent ces formes peu communes, inhabituelles, inutiles ?
Que signifie cette obstination apparemment hors champ d’écrivains peu lus, d’éditeurs titubants et de lecteurs hagards ?
De quoi témoigne la poésie ?
Quel usage en faire ?
Ou plus simplement pourquoi y a-t-il ça plutôt que rien, c’est-à-dire le tout-venant qui occupe les boutiques et les tréteaux médiatiques ?
Ce petit livre pose toutes ces questions en ne ménageant personne ni soi-même.
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Traductions
Brésil : Cultura et Barbarie (Anthologie avec A quoi bon les poètes, Erreur de la nature, Salut les anciens, l'Incontenable..)
La presse
Ce sont deux tons, opposés sans pour autant s'exclure, qui sous-tendent Une Erreur de la nature : celui de la confidence, et celui, moins chuchoté, de la résistance. Les premières phrases placent cet essai sous le patronage du « je », inscrivent l'illisibilité au coeur d'une problématique personnelle, non plus réductible au désir polémique qui embrasait Ceux qui MerdRent, mais portée par une voix plus sage, et comme désireuse de céder à la confidence. Christian Prigent paraît déposer ici, dans l'écrin de cette littérature qu'il aime à visiter -Ducasse, Rimbaud, Artaud-, quelques-uns de ses plaisirs et de ses secrets : son appartenance à la compagnie des écrivains difficiles, et son rêve de pouvoir s'affranchir un jour de la pratique de l'écriture -ce fameux renoncement si cher à Blanchot. Une confession qui ne se départit pas d'une certaine volonté d'en découdre avec soi-même aussi bien qu'avec les autres, et d'expliquer, en saluant Raymond Roussel, comment il a écrit certains de ses livres, comment il a commis certaines erreurs, et donné de mauvais conseils (deux titres de l'ultime chapitre).
Mais à côté de cette manière douce, on oserait même dire tendre, s'élève la voix du combattant, du résistant qui entend continuer à dire « non à l'horriblement fadasse poésie subjective» et à écrire «contre ce qui nous voue à la stupidité meurtrière du monde ». Une nouvelle démonstration de résistance qui ne sera pas la dernière puisque résister « est toujours, est plus que jamais, à l'ordre du jour ».
Didier Garcia, Le Matricule des Anges