— Paul Otchakovsky-Laurens

Hôtel de l’Amitié

Antonin Potoski

Des villages suspendus au bord du Sahara, des trains à grande vitesse qui glissent sous des glaciers, des tours qui se dressent dans une atmosphère de jungle, des volcans dorés qui tombent à pic dans des baies d’huile, des avenues dont le goudron clignote, des passants que l’on fait exploser pour passer dans leur dislocation en flammes virtuelles, des militaires qui attendent derrière les lasers d’un night-club, des fillettes qui se tatouent les gencives avec un paquet d’aiguilles, des amis du Mali, du Japon et de l’Indonésie, des situations vertigineuses, un brouillage des limites du corps, une vie de voyages conçue comme un apprentissage de la liberté dans un monde sans extérieur...

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Traductions

Espagne : Demipage

La presse

Antonin Potoski a 30 ans et la passion des voyages : il retranscrit ses impressions d’Afrique et d’Asie dans cet Hôtel de l’amitié et, comme les écrivains voyageurs qui l’ont précédé, dit le paysage, les rencontres, la crasse ou l’ennui, les bonheurs fugaces « en dehors desquels tout est pénible » . La phrase, belle et souple, donne à voir, à rêver, de quoi s’étonner.


Daniel Martin, L’express



De la techno chez les Dogons


[…] Comme dans Les Cahiers dogons (P.O.L, 2001), Antonin Potoski laisse parfois un souvenir d’enfance sur la page pour comprendre les émotions jalonnant sa route, qui passe et repasse chez les nomades du Sahel, où le Français éprouve une « joie lourde » salvatrice. Voilà un homme qui a choisi de renoncer aux basiques du confort occidental (voiture, télé, habits et livres neufs…) pour se tenir entre plusieurs mondes, vivre plusieurs réalités et tenter ainsi d’éviter la pesanteur sociale. Un homme se livrant à une réflexion bienvenue sur le tourisme « intelligent », peut-être tout aussi nocif que le tourisme « bébête en short », dans un Hôtel de l’amitié avec lumière à tous les étages.


Elizabeth Vust, 24 heures