— Paul Otchakovsky-Laurens

Trafic 98

Collectif


  • Dans les abattoirs, un rond-point par Marie Pierre-Bouthier

  • État des corps (malgré la nuit) par Raymond Bellour

  • Journal de tournage par Philippe Grandrieux

  • Le kitsch mémoriel et ses enjeux. Le Fils de Saul de László Nemes par Catherine Perret

  • Vers la réconciliation. Ou comment Todd Haynes termine ses films par Jean-Marie Samocki

  • La compulsion à répéter. Lola Montès de Max Ophuls par Laura Mulvey

  • Jours de gloire pour la perle noire par Hervé Gauville

  • La fin de mon – du – cinéma. Confessions, 2 par Boris Lehman

  • Boris Lehman à Barcelone par Pascale Bodet

  • Un sport de filles. Le cinéma de Patricia Mazuy par Christian Blanchet

  • Straub / Pavese. De la nuée à la résistance de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet par Jacques Bontemps

  • Bonjour, Monsieur Roßmann. De la lente émergence des postures et de la parole par Harun Farocki

  • Mudar de Vida. Conversation avec Paulo Rocha par Pedro Costa

  • Journal des Îles par Paulo Rocha

  • o sono una forza del passato. O Rio do Ouro de Paulo Rocha par Pierre Léon

  • Un chef-d’oeuvre inconnu. Uma Abelha na Chuva de Fernando Lopes par Mathias Lavin

  • Rome : 1 / Hollywood : 0. The Cell de Tarsem Singh et Le Syndrome de Stendhal de Dario Argento par Alice Laguarda

  • Les expérimentations de Joe Dante par Juliette Goffart

  • Preuves par Jean Durançon

 

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Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.