Deuxième mille
Patrick Varetz
Depuis 1993, Patrick Varetz s’est engagé dans un projet d’écriture poétique d’envergure. Défendant un retour au vers et à la poésie, il crée une sorte d’expérience littéraire d’exploration de soi. Journal intime dans lequel interviennent autant les souvenirs personnels que les lectures, les films, la musique et les chansons. En 2013, il a décidé d’écrire mille poèmes parce qu’il avait besoin d’écrire sans cesse, matin, midi, soir, la nuit quand il ne dormait pas, parce qu’il aimait l’idée que le poème puisse recueillir les pensées, les rêves, les sentiments, les colères, les peurs, les...
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Depuis 1993, Patrick Varetz s’est engagé dans un projet d’écriture poétique d’envergure. Défendant un retour au vers et à la poésie, il crée une sorte d’expérience littéraire d’exploration de soi. Journal intime dans lequel interviennent autant les souvenirs personnels que les lectures, les films, la musique et les chansons. En 2013, il a décidé d’écrire mille poèmes parce qu’il avait besoin d’écrire sans cesse, matin, midi, soir, la nuit quand il ne dormait pas, parce qu’il aimait l’idée que le poème puisse recueillir les pensées, les rêves, les sentiments, les colères, les peurs, les envies.
Sept ans plus tard, il publie le deuxième volume de cette expérience poétique, le Deuxième mille. Sur le même principe que le premier volume. Le livre devient l’atelier du poète. La succession des poèmes fait apparaître ses recherches métriques, formelles, rythmiques autant que ses sujets de préoccupation. Patrick Varetz reprend son travail original sur le tercet qui s’intensifie dans ce volume. Le Je s’efface au profit du Tu qui désigne aussi bien l’auteur que ses proches ou le lecteur. On retrouve les mêmes préoccupations : le renoncement, le vide et l’imposture, la haine du père, la maladie, le suicide par pendaison. Et dans la grande tradition poétique d’un François Villon, le poème se conçoit comme une chronique de soi et du monde.
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La presse
"Par la poésie, « échapper au chaos de l’existence »", un article de Christine Marcandier à propos de Deuxième mille, à retrouver sur la page de Diacritik.
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La couverture est sobre, l’intérieur dépouillé. On entre sur la pointe des pieds. Avec un peu d’appréhension. Les textes se suivent de page en page, sans majuscule, sans ponctuation, simplement numérotés de 1001 à 2000. On picore de-ci de-là et, peu à peu, on se laisse imprégner par ce journal auquel la forme poétique donne une profondeur surprenante. Parfois, on ne sait plus qui parle, de quoi il parle. Puis on se laisse envahir par les mots, leur répétition. Et c’est la figure de l’auteur qui se dessine alors. Il est rare de pénétrer ainsi dans le monde intime d’un écrivain, dans son combat quotidien avec son matériau, les mots ; avec son obsession, l’écriture. Originaire de Marles-les-Mines, auteur d’une dizaine de Iivres depuis 2008, Patrick Varetz n’a jamais transigé avec le lien vital, viscéral qu’il entretient avec l’écriture.
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cette petite vie / qui mène d’un /jour à l’autre
cette petite vie / ne mérite pas/le souffle que
tu prétends lui / donner surtout / ne gaspille pas tes
mots
Robert Louis, L’Echo du Pas-de-Calais, mars 2021