— Paul Otchakovsky-Laurens

Hervelino

Mathieu Lindon

« Ce fut vite ma façon d’appeler Hervé, avec ma manie d’italianiser les noms de mes proches… Hervelino : ça ne m’évoque pas tant Hervé que nous deux. Le mot est banal mais c’était lui et c’était moi, il l’avait repris à son compte. »

 

Mathieu Lindon fait la connaissance de l’écrivain et photographe Hervé Guibert en 1978. Le diminutif Hervelino date du début de leur relation, et dix ans plus tard ils passeront ensemble deux années à Rome. Hervé Guibert est pensionnaire à la Villa Médicis, de 1987 à 1989. Mathieu Lindon l’y rejoint en 1988, également comme...

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La presse

En évoquant ses années italiennes auprès d’Hervé Guibert, l’auteur livre une méditation très émouvante sur l’amour et le deuil.


« Hevelino : ça ne m’évoque pas tant Hervé que nous deux. Le mot est banal mais c’était lui et c’était moi… » Hervelino, c’était bien plus qu’un surnom affectueux, c’était — et cela demeure — le nom d’un lien, d’une amitié, d’un amour qui n’en finit pas. « Hervelino », c’est ainsi que Mathieu Lindon appelait Hervé Guibert, décédé il y aura bientôt trente ans. Ils s’étaient rencontrés en 1978, par l’entremise de Michel Foucault, alors qu’ils avaient l’un et l’autre 23 ans. « J’avais surmonté ma timidité pour l’aborder en lui disant, comme il était seul dans un coin de l’appartement : « Vous êtes puni, Hervé Guibert ? »… » Partant de cette première fois, Mathieu Lindon n’entreprend pourtant pas, dans Hervelino, ce qu’on pourrait appeler le récit de leur relation. Non plus que le portrait de son ami. À quoi bon ? « Hervelino est-il ressuscitable ? » « Hervelino » : parce que « le mot m’évoque l’Italie et l’Italie m’évoque Hervé », c’est sur leurs années italiennes que se polarise la mémoire de Mathieu Lindon : la fin des années 1980, Rome, la Villa Médicis, deux jeunes hommes épris de légèreté et de littérature, leur « bêtise joyeuse ». Un quotidien tendre et gai que très vite la maladie, la dégradation du corps d’Hervé Guibert, l’imminence irréfutable de sa mort drapent souvent, et de plus en plus intensément, d’âpreté et de tristesse : « Quoi qu’on ait eu le même âge, la Villa, pour moi, c’était encore la jeunesse, pour lui déjà la fin de la vie. »

Dans la lignée de Ce qu’aimer veut dire (2011), centré sur Michel Foucault et l’apprentissage tant sentimental et sexuel qu’intellectuel que Mathieu Lindon vécut auprès de lui, Hervelino prolonge la réflexion qu’y menait déjà l’auteur sur l’amour et les formes d’attachement multiples et singulières que ce terme recouvre. Il le ramifie d’interrogations sur le destin, sur l’écriture et le deuil. « Hervé n’est pas un sujet, qu’est-ce que ça veut dire : écrire sur ? […] Je ne sais pas de quoi me souvenir… » Perclus de ces aveux d’indécision, le récit avance néanmoins, tirant de cette incertitude et de ce scrupule une part de son émouvante beauté, de sa si grande justesse. « Parce que ça fait bizarre de retrouver Hervé dans le livre d’un autre, lui qui est tellement dans les siens, cet autre fût-il moi. Ça ne sert à rien, je suis heureux d’écrire, mais il ne me manque pas moins. »


Nathalie Crom, Télérama, Janvier 2021



Mathieu Lindon raconte Hervé Guibert : “Ce livre, c’est le portrait de notre amitié”


C’est chez Michel Foucault que Mathieu Lindon rencontra Hervé Guibert en 1978. Leur amitié durera jusqu’à la mort en 1991 de l’auteur d’A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie. Trente ans plus tard, Mathieu Lindon lui consacre un texte magnifique, Hervelino, entre Rome et Paris, la complicité et l’écriture, la joie et la maladie.


Il y a pour moi dans Hervelino quelque chose d’affectueux, une façon de le prendre dans mes bras où je l’ai si rarement pris”, écrit Mathieu Lindon à propos du surnom italianisant qu’il donne à son ami Hervé, qui deviendra très vite “Guibert” pour le grand public, l’écrivain d’Eros et Thanatos, celui qui dit “je” et n’a pas peur d’écrire l’intimité vraie de la vie quand celle-ci est déjà mêlée à la mort, qui filmera son corps mutant sous le joug du sida.
Comment écrire sur celui qui s’est si bien écrit, d’A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990) à L’Homme au chapeau rouge (1992), qui s’est si bien photographié, filmé ? Le titre donne la réponse : Hervelino, c’est un sésame hyper-singulier, comme un code, ouvrant sur une intimité à deux seuls partagée, offerte aujourd’hui avec une générosité teintée de mélancolie, dans un geste d’affection envers nous, ses lecteurs et lectrices, comme il partageait il y a dix ans un peu de la chaleur et de la lumière de l’attention, de l’affection reçue de Michel Foucault dans Ce qu’aimer veut dire. C’est chez le philosophe, lui aussi mort du sida (en 1984), que Mathieu Lindon a rencontré celui qu’il appelle encore alors “Hervé Guibert”, en 1978. Les deux garçons ne se quitteront plus jusqu’à la mort d’Hervelino.
Ils sont tous deux journalistes – Guibert au Monde, Lindon au Nouvel Observateur, avant de devenir le critique que l’on sait pour les pages Livres de Libération en 1984 –, écrivains – Guibert vient de publier les nouvelles de La Mort propagande (1977), avant de sortir son premier roman, Les Chiens (1982), aux Editions de Minuit, la maison du père de Mathieu, Jérôme Lindon ; Lindon publie Nos plaisirs en 1983 sous le pseudo de Pierre-Sébastien Heudaux. “J’écris juste qu’il y a un être que j’aimais et que j’aime, lui et son œuvre”, poursuit Mathieu Lindon dans Hervelino.
Et c’est bien cela : pas une biographie, surtout pas un mausolée, mais une suite magnifique de moments enfuis mais ressuscités pour dire au plus juste un homme aimé, une vie partagée, une amitié qui culmine avec ces deux années passées ensemble à Rome, à la Villa Médicis, à la fin des années 1980. Les fous rires, les petits noms, les blagues, la nuit romaine, les restaurants préférés, Paris, les amis, les amants, le sida, et puis Mathieu qui va le voir à l’hôpital mais qui n’y arrive pas, ne sort pas de la voiture, reste sur le parking à attendre Christine (qui deviendra bientôt Christine Guibert).
Il n’y a ni pathos, ni grandiloquence, ni mélodrame dans Hervelino – Lindon les fuit –, mais de petites touches, des détails, des douceurs, comme autant de petits cailloux qui finiront par former une route faite, un temps, ensemble. Et s’achève sur l’après-mort et les traces de cette amitié amoureuse sous forme des dédicaces que Guibert faisait à Lindon, lui qui était devenu son premier lecteur (confiance ultime, Guibert lui demandait de corriger ses textes), et que celui-ci commente.
L’œuvre de Guibert s’arrête net en 1991 mais nous occupe encore aujourd’hui. Celle de Mathieu Lindon s’est poursuivie, s’est amplifiée, et s’agrandit encore de cet Hervelino d’une beauté d’autant plus marquante, poignante, émouvante qu’elle paraît simple, limpide, solaire. Comme s’il ne se passait rien d’autre que la joie des jours, jusqu’au moment où ceux-ci prennent fin, puisqu’on ne savait pas qu’ils allaient s’arrêter. A moins d’écrire. Une vie retrouvée.


Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles, Janvier 2021



Villa gaie


Ils avaient le même âge, la trentaine insolente et canaille, mais ce qui fut pour Mathieu Lindon l’acmé triomphante de la jeunesse était déjà, pour Hervé Guibert, le deuil éclatant du bonheur. Lorsque, en 1988, le premier arriva à la Villa Médicis, ou Académie de France à Rome, le second, pensionnaire depuis un an, venait en effet d’apprendre qu’il était séropositif. Les deux écrivains, celui du « Livre de Jim-Courage » et celui des « Lubies d’Arthur », qui s’étaient rencontrés en 1978 chez Michel Foucault, alias Muzil, rue de Vaugirard (relire, de Lindon, le saisissant « Ce qu’aimer veut dire »), cohabitèrent pendant deux ans sur la colline du Pincio. Deux inséparables, au-dessus de la Ville éternelle. Deux garçons s’aimant sans être amants. Deux ragazzi francese, narguant l’institution, la morale et la terrible menace qui pesait sur l’un d’entre eux - Guibert allait mourir quinze mois après leur retour d’Italie, le 27 décembre 1991. Or, jamais « Hervelino », comme le surnommait son ami aujourd’hui vieillissant, n’a été plus juvénile, joueur, affranchi et faussement insoucieux que dans ce récit à la prose parfois expéditive (le fils cadet de l’éditeur du nouveau roman se méfie de la nostalgie stylée) sur lequel le temps n’a pas prise. On croirait que, trois décennies plus tard, leurs vacances romaines se prolongent pour défier notre époque hygiénique, abstinente et précautionneuse. En ce temps-là, Mathieu faisait une grande consommation de drogues dures, LSD, héroïne, cocaïne, et Hervé, de liaisons provisoires. Ils donnaient l’impression de jouer chaque jour leur vie comme à la roulette russe et pratiquaient la « bêtise joyeuse ». Mais leur compagnonnage était d’abord littéraire. Pour la revue « Minuit », qu’il dirigeait alors, Lindon demandait des textes à Guibert, qui faisait lire ses manuscrits au premier, quémandant conseils et corrections. Et c’est à la Villa Médicis que fut
écrit « A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie » : plus le corps d’Hervelino maigrissait, plus son livre gonflait. Un jour qu’il se rendait à l’île d’Elbe, où il aimait tant séjourner et aurait voulu être enterré, Hervé demanda à Mathieu, son « loup adoré », son « lapin chéri », de lui prêter le livre qu’il plaçait au-dessus de tous. Ce dernier tendit un volume contenant la nouvelle de Flaubert, « Novembre », et lui en lut l’avant-dernière phrase : « Enfin, il mourut, mais lentement, petit à petit, par la seule force de la pensée, sans qu’aucun organe fiât malade, comme on meurt de tristesse, ce qui paraîtra dijficile aux gens qui ont beaucoup souffert, mais ce qu’il faut bien tolérer dans un roman, par amour du merveilleux. » Dans son récit qui annonce pourtant une tragédie, Mathieu Lindon a réussi à fixer, tel un papillon sur un tableau en liège, ce «merveilleux», dont les jardins de la Villa Médicis gardent encore la trace.


Jérome Garcin, L’Obs, du 14 au 20 janvier 2021



Un adieu différé à l’ami qui n’est plus


Mathieu Lindon, trente ans après, revient sur ses années de jeunesse à la Villa Médicis avec Hervé Guibert, avant que ce dernier ne soit emporté par le sida.


En 1978, Mathieu Lindon et Hervé Guibert se rencontraient chez Michel Foucault. «Amitié transitive », née d’amis communs. Hervé, « était beau, jeune, avait du talent». Dix ans plus tard, les voilà à Rome, pensionnaires à la Villa Médicis. Hervé, c’est à l’automne 1987 pour deux ans, juste avant d’apprendre sa séropositivité. Lindon (fils de Jérôme, Éditions de Minuit), c’est en 1988, pour deux ans aussi. Lorsque le «contrat» d’Hervé s’achève, Lindon lui propose de partager avec lui son logement romain. Guibert s’éteint le 27 décembre 1991, quinze mois après leur retour à Paris. Ce livre, Hervelino, surnom affectueux donné par Lindon à son ami - qui ne fut jamais son amant, précise-t-il - décline ces années de cohabitation à la Villa Médicis. « Éternité si éphémère », avant la dégradation. Ils y sont deux «garnements», «à la bêtise joyeuse» (dixit Guibert), liés par le même amour de la littérature. Lindon relit les manuscrits de Guibert, qu’il peut corriger en toute confiance. Rien de plus émouvant que de voir ces vies l’une par l’autre transformées. Ils ont 35 ans. La maladie, on l’entend comme une basse sourde, au sein de la légèreté cultivée à la Villa Médicis : farces, rituels, rencontres, habitudes. Déjeuner, goûter, dîner toujours ensemble (pour Guibert il s’agit de « lutter contre l’amaigrissement»), Une jeunesse se dit là en lieu et place de l’« ambiance de plomb » attendue, même si elle «s’échappait, et à grandes eaux pour Hervé ». « La Villa, pour lui, c’était déjà la fin de vie. » « On parlait, on riait, on était bien ensemble. » Un Guibert caustique, courageux, loin du cerne sombre qui auréole aujourd’hui son nom.


Un livre qui n’allait pas de soi


La « deuxième année», quand se révèle la maladie, Guibert «n’arrêtait pas d’écrire. Et moi je n’écrivais rien». Si Lindon s’exerce à des romans « dépuré imagination», Guibert renouvelle l’autofîction : avec À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (Gallimard, 1990), publié pendant le séjour à Rome, c’était sa mort qu’il commençait d’écrire. La saveur de l’existence s’altère soudain. Le personnel n’ose plus changer les draps par peur de la contamination.... De Mathieu, en retrait, naît la dépendance à l’héroïne, qui le délabre. Et sa honte face à Hervé, autrement dévasté. Ce livre n’allait pas de soi. Le style, sensiblement heurté, traduit un état d’incertitude. La phrase, étrangement bâtie, se complique d’inversions qui en ralentissent le cours pour mieux l’étoffer. Des questions émergent :«Il y a longtemps que j’essaie d’écrire sur Hervé. Mais Hervé n’est pas un sujet, qu’est-ce que ça veut dire écrire sur ? » « Mais qu’écrire d’un mort aimé ? » « Je ne sais pas de quoi me souvenir. » Lindon fouille sa mémoire comme on se fait les poches. Il retrouve les pages arrachées d’un petit calepin, où se côtoient leurs poèmes-canulards de jadis : « Ce palais népalais n’est pas laid. » «Les derniers mois de sa vie, à Paris, je ne voyais pas beaucoup Hervé. » A l’hôpital de Clamart, où son ami est hospitalisé, Lindon reste dans la voiture, sur le parking. Le tragique est signifié là dans une simplicité qui serre le coeur. Hervé Guibert aurait noté le mot MORT à la date du 27. « Ce n’était pas MORT qui était écrit, mais les quatre premières lettres de mon prénom», écrit Lindon. Les dédicaces de Guibert à Lindon, en fac-similé en fin d’ouvrage, chevauchent le temps pour nous atteindre.


Muriel Steinmetz, L’Humanité, 28 janvier 2021



La grande bellezza


Une décennie après «Ce qu’aimer veut dire», Mathieu Lindon évoque à nouveau Hervé Guibert, dans leurs années romaines. « Hervelino », un récit sur la difficulté d’écrire et de raconter l’ami aimé et admiré.


Lorsqu’il rencontre Hervé Guibert, alors qu’ils ne sont encore tous deux que de très jeunes hommes, des écrivains en devenir, Mathieu Lindon en tombe follement amoureux. Ce sentiment, qui n’est pas nécessairement réciproque (ils ne seront jamais amants), se transforme bientôt en une amitié, intense et durable, qui ne sera qu’à moitié interrompue par la mort, des suites du sida, de l’auteur d’« À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie », le 27 décembre 1991. Cette amitié, Lindon l’avait déjà évoquée dans ce qui demeure son plus beau livre à ce jour, « Ce qu’aimer veut dire » (prix Médicis 2011 ), mais elle n’était en quelque sorte qu’une branche de cet « arbre » splendide s’organisant aussi autour de la relation entretenue avec son père, Jérôme, le directeur emblématique des éditions de Minuit et surtout avec Michel Foucault, dont il partage, dans un compagnonnage littéraire et de disciple, les dernières années. Il y revient aujourd’hui avec « Hervelino » qui est incontestablement, par sa justesse et son émotion, de la même lignée.


Phalanstère


« Hervelino », c’était le surnom que Lindon, s’amusant à « italianiser » les noms de ses proches, avait donné à Guibert. Ce ne fut pas pour lui déplaire ; l’un et l’autre aimant tout autant l’Italie, mais aussi sortir des hasards seuls de l’état-civil, des sentiers balisés, comme cette impression d’appartenir non à une communauté, mais à une « confrérie », un phalanstère, dont les contours se dessinent au gré des ans et de leur imagination. « Hervelino » est donc le livre de ce « lui et moi » (parfois eux) et ne serait-il que ça qu’il serait ô combien précieux Mais c’est encore - et c’est infiniment subtil - une façon pour Lindon de répondre par la tangente à une question qui le hante depuis longtemps :« Pourquoi ne parviens-je pas à écrire sur Hervé Guibert ? » Car finalement, c’est moins sur lui qu’il écrit cette fois-ci qu’avec lui. Il
chemine à ses côtés, pour ce qui est une leçon de vie et de mort en même temps que de littérature. Il convient de préciser que ce récit en zigs, en zags et en beauté doit essentiellement à un troisième « personnage », Rome (et la lecture de l’ouvrage achevée, il est d’ailleurs difficile de n’être pas tenté d’embarquer dans le premier avion vers la capitale transalpine...) ; et plus particulièrement la Villa Médicis, où l’un et l’autre furent pensionnaires deux années durant, à une époque où Guibert vient d’apprendre et de révéler sa maladie, et qu’au fil des mois ses forces s’amenuisent peu à peu.


« Esthétique du désastre »


Lindon est le témoin horrifié, fasciné de cette « esthétique du désastre » qui lie indéfectiblement la Ville éter
nelle et l’écrivain qui va mourir... Il enregistre donc au sein même des corps et de l’écriture, inextricables, ce qui mute et ce qui demeure (calembour lacanien : meurt deux fois). Que reste-t-il alors d’Hervé Guibert ? Pour son ami, la consolation
des manuscrits qu’ils se faisaient lire, des dédicaces qu’il lui a adressées. Pour le lecteur d’« Hervelino », quelque chose comme la douceur d’un soir d’été et d’une légère brise sur une colline romaine...


Olivier Mony, Sud Ouest, 10 janvier 2021



"Mathieu Lindon : « ça n’existe pas, un livre sur Hervé »", un article de Christine Marcandier à propos de Hervelino, à retrouver sur la page de Diacritik.


Vidéolecture


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Son

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