Tokyo
Eric Sadin
Tokyo, a été en partie écrit lors d’une résidence à la Villa Kujoyama, à Kyoto, au Japon. L’objet de ce séjour consistait à observer la dimension de laboratoire que représente la société japonaise, relativement au développement très marqué du numérique et des réseaux de télécommunication, conjoint à celui d’une économie de l’imprimé en forte expansion. Il s’est rapidement confirmé des effets de prolifération parallèle, d’entrelacements subtils, à l’opposé de logiques substitutives et exclusives.
L’ouvrage cherche à explorer cette situation...
Voir tout le résumé du livre ↓
Tokyo, a été en partie écrit lors d’une résidence à la Villa Kujoyama, à Kyoto, au Japon. L’objet de ce séjour consistait à observer la dimension de laboratoire que représente la société japonaise, relativement au développement très marqué du numérique et des réseaux de télécommunication, conjoint à celui d’une économie de l’imprimé en forte expansion. Il s’est rapidement confirmé des effets de prolifération parallèle, d’entrelacements subtils, à l’opposé de logiques substitutives et exclusives.
L’ouvrage cherche à explorer cette situation complexe, à l’intérieur de séquences poétiques qui jouent avec les principes de la multiplicité croissante des supports, de leurs superpositions dans les perceptions quotidiennes, du glissement continu de l’usage de l’un à un autre, de l’impersonnalité de nombres de messages qui circulent sans émetteurs ou destinataires identifiés…
Chaque bloc de texte souhaite intensifier les spécificités propres à chaque cadre (écrans géants, karaokés, téléphones portables, voix de synthèse, imprimés…) et à développer des structures formelles qui répondent à la singularité de chacun d’entre eux, à l’intérieur d’un “spectre polyphonique” où quantité de différences se répondent les unes les autres.
Réduire le résumé du livre ↑
Feuilleter ce livre en ligne
La presse
Tokyo
On pourrait dire de Sadin ce que dit Barthes, l’auteur de L’Empire des signes : " le Japon l’a étoilé d’éclairs… l’a mis en situation d’écriture ". Lisant ce livre singulier et fascinant, sorte de déambulation dans Tokyo, on est pris par l’enchaînement des mots, des messages, des images, des logos que l’auteur manipule avec brio, jouant ainsi avec l’espace et la forme du livre. En jaillit une Tokyo paradoxalement immédiate et virtuelle.
Pascale Dulon, Trois couleurs, Février 2006