Gloire des formes

L’art d’aujourd’hui, quand il n’est pas seulement un aimable divertissement,
reste hanté par un conflit engagé dès ses origines, bien avant même que
l’art se pense comme tel : figurer-défigurer, produire de l’image ou bannir
l’image, capter l’illusion de la vie ou se réfugier dans le sublime d’une
vibration lumineuse.
Désir d’image et haine de l’image sont indissociables. Nous voulons dire et
taire à la fois, montrer et cacher, créer et détruire. le règne des images
est celui des passions violentes, mais c’est un monde d’où la vulgarité est
absente, c’est rare; et que la grâce...

L’art d’aujourd’hui, quand il n’est pas seulement un aimable divertissement,
reste hanté par un conflit engagé dès ses origines, bien avant même que
l’art se pense comme tel : figurer-défigurer, produire de l’image ou bannir
l’image, capter l’illusion de la vie ou se réfugier dans le sublime d’une
vibration lumineuse.
Désir d’image et haine de l’image sont indissociables. Nous voulons dire et
taire à la fois, montrer et cacher, créer et détruire. le règne des images
est celui des passions violentes, mais c’est un monde d’où la vulgarité est
absente, c’est rare; et que la grâce parfois visite.
Le double corps des images : Les enjeux de l’image. Détruire. Incarner. Transfiguration. Reliquaire. L’insaisissable fantôme de la vie . L’infigurable dans la figure.
Les paradoxes de Robert Ryman. La maison de Louise Bourgeois. Le chant clair de Nicola De Maria. Konrad Klapheck, une comédie humaine. Jan Voss, mode d’emploi. Pierre Alechinsky, notes et remarques sur le motif. James Brown, le sel de la terre. Hervé Télémaque, ce que l’image cèle. Karel Appel, Départ Grandes Lignes. Sean Scully, la matière de l’âme. David Nash, le cinquième élément. Antoni Tapies, la substance et les accidents. Jan Dibbets, faire chanter le concept. Jannis Kounellis, homme ancien, artiste moderne. Antonio Saura, la maladie du livre. La passion Hockney. L’objet indécis de la peinture.