— Paul Otchakovsky-Laurens

L’ Origine rouge

Valère Novarina

« Purgatorius ceratops, plesiadapis tricuspidens parapithecus grangeri , ælopithecus chirobates, ouranopithecus macedoniensis… » LA FEMME DU SÉPARACIDE essaye de mettre en ordre les ancêtres de l’homme ; puis elle accouche. JEAN TERRIER lui déclare son amour en algèbre. LE BONHOMME NIHIL essaye de se souvenir d’une dictée qui commençait par : « L’ autel était à Jérusalem mais le sang de la victime baigna l’univers »
En pleine nuit, L’HOMME EN MATIÈRE VIDE peint des anthropoglyphes sur le sol du théâtre, jette sommairement des figures, des organes, du schéma humain : ses personnages entrent...

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La presse

Son théâtre n’est […] absurde que pour mieux apposer un voile de pudeur sur de douloureuses questions : qui sommes-nous ? d’où venons-nous ? à quelle heure est le prochain train pour Vélizy-le-Cotonneux ? Comme chez Ionesco (mais plus poétiquement), les mots préfèrent les lieux pas communs aux non-dits. Probablement notre dramaturge le plus créatif et le plus siphonné, Novarina gagne autant à être lu qu’à être vu sur une scène. Enivrant et fort comme une vodka pure.


Epok, novembre 2000


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