« Je tombe amoureux d’un garçon venu vers moi pour qu’on couche ensemble et qui, soudain, ne veut plus.
Une histoire d’amour m’est un roman policier. Il s’avère immanquablement que rien ne s’est passé comme je croyais. Le vrai coupable est toujours un coup de théâtre et le mobile par-dessus tout. Il y a toujours un meurtre. Qui est mort pour moi et pas pour les autres ? Qui ai-je tué ? qui me tue ? Tout à coup, je m’incarne en Sherlock Holmes ou Hercule Poirot et, d’un détail d’abord indifférent, reconstruis une histoire complètement différente. “Ah, c’est pour ça que tu as fait ça.” Je...
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« Je tombe amoureux d’un garçon venu vers moi pour qu’on couche ensemble et qui, soudain, ne veut plus.
Une histoire d’amour m’est un roman policier. Il s’avère immanquablement que rien ne s’est passé comme je croyais. Le vrai coupable est toujours un coup de théâtre et le mobile par-dessus tout. Il y a toujours un meurtre. Qui est mort pour moi et pas pour les autres ? Qui ai-je tué ? qui me tue ? Tout à coup, je m’incarne en Sherlock Holmes ou Hercule Poirot et, d’un détail d’abord indifférent, reconstruis une histoire complètement différente. “Ah, c’est pour ça que tu as fait ça.” Je n’avais rien compris, je ne goûtais que le plaisir de la lecture alors que je me croyais au plus près de ma propre vie.
Une histoire d’amour m’est un roman d’espionnage. L’autre est sans cesse à décrypter, il est un déséquilibre que je tâche de figer, d’où le suspense permanent, qui le premier sera traître à la relation ? Qui le premier cessera d’être un agent double, rompant l’égalité proclamée entre l’autre et soi pour revenir à une charité mieux ordonnée ? Rien n’est écrit. Les souvenirs deviennent des armes. Chaque lettre est anonyme car je ne sais jamais qui vraiment l’a écrite, tout est à interpréter.
Une histoire d’amour m’est un roman de gare, un roman d’horreur, je ne sais jamais pour où je pars, avec qui. Ça tourne mal mais un cauchemar, c’est quand même un rêve. »
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Ma catastrophe adorée relate une relation amoureuse frustrante, voire impossible, entre deux hommes. Je vous ecris raconte la liaison tout sauf frustrante, qu’entretient un auteur d’œuvres littéraires avec d’autres auteurs d’œuvres littéraires. Chacun de ces courts volumes se lit fort bien séparément, et même avec un grand plaisir. […] Pas de doute, on est bien dans l’autofiction. […] Tous ces personnages se déplacent d’un livre à l’autre, créant l’illusion, le volume, l’espace, quelque chose de magique comme le jeu de cartes dans Alice au pays des merveilles. Oui, c’est ça, un jeu. Un puzzle à reconstituer. La vie, sans mode d’emploie.
Héléna Villovitch, Elle
Ma catastrophe adorée, révèle un écrivain aussi sentimental que subversif.
Nelly Kapriélian, LesInrockuptibles
Le livre de Mathieu Lindon, journaliste littéraire à Libération, sonne comme une consécration de l’« écriture réalité ». Sa force est dans l’émotion que cette tranche de vie suscite […] Ce livre est un petit événement.
V.C.S., Psychologies
Étrange, superbe de subtilité et de profondeur, le roman de Mathieu Lindon – connu pour ses récits coups de poing sur les amours masculines et la fascination qu’exercent les jeunes corps – redore le blason de la passion élégiaque. […] Histoire poignante dans sa lucide mais intransigeante progression. […] le roman de Mathieu Lindon est un diamant pur, une méditation intelligente et lucide sur les limites de la jouissance sexuelle et sur l’espace sans limites de notre quête d’amour… que sauve la possibilité d’en garder mémoire par l’écriture.
Hugo Marsan, Le monde des livres
Entre délices du marivaudage contemporain et atermoiements du désir éternel, Mathieu Lindon poursuit dans son 15e
livre une inlassable auscultation de l’amour…
S.L.S. La Croix