« Depuis longtemps, j’avais la sensation d’être inachevé, et je m’efforçais de développer mon humanité. Désormais, je vis en accord avec moi-même, adhère pleinement à la vie. Simplifié, serein, ouvert, je peux enfin aller de l’avant et marcher à la rencontre d’autrui. Je n’ai plus à chercher ce que je vais écrire. Il suffit que je creuse dans mon vécu, ma mémoire, mon inconscient. Je peux panser mes blessures, me débarrasser en partie de mon enfance, poursuivre ma réflexion sur l’être humain. »
Charles Juliet est mort le 26 juillet 2024. Les éditions...
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« Depuis longtemps, j’avais la sensation d’être inachevé, et je m’efforçais de développer mon humanité. Désormais, je vis en accord avec moi-même, adhère pleinement à la vie. Simplifié, serein, ouvert, je peux enfin aller de l’avant et marcher à la rencontre d’autrui. Je n’ai plus à chercher ce que je vais écrire. Il suffit que je creuse dans mon vécu, ma mémoire, mon inconscient. Je peux panser mes blessures, me débarrasser en partie de mon enfance, poursuivre ma réflexion sur l’être humain. »
Charles Juliet est mort le 26 juillet 2024. Les éditions P.O.L travaillaient avec lui à l’édition du onzième volume de son journal, à partir de l’année 2013. Il en avait décidé le titre : Mes meilleures années. Nous publions aujourd’hui ce volume qui était encore en chantier avant sa disparition. Avec les textes inédits qu’il avait sélectionnés, dans un ordre fragmentaire qui restait à définir, mais qui peuvent être lus aujourd’hui comme sa volonté de rencontrer « ce qui appartient à tous, là où j’ai chance d’accéder au permanent, à l’intemporel », écrivait-il. Charles Juliet évoque ses lectures, ses rencontres, revient sur son parcours, son enfance, et surtout sur l’histoire douloureuse, mais toujours déterminée, de sa vocation littéraire qui a fait de lui un écrivain majeur.
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