Qui s’occupe de la poussière ? Question familière et ménagère qui pourtant ouvre ici une admirable réflexion, profonde, émouvante et drôle, sur nos existences. Depuis le célèbre « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière », épigramme de notre vanité, jusqu’aux instruments, poudres, produits, chiffons, balais avec lesquels nous tentons de traquer cette maudite poussière : « Quark et suie, petits corps subtils, raclures d’atomes en pleine vitesse, poudre à priser ou de perlimpinpin, poudre Legras pour les crises d’asthme. » Marianne Alphant convoque les figures de cet asservissement : valets, femmes de ménage, serviteurs. Non seulement les valets de littérature, Planchet, Martine, Lépine, Figaro, Cosette, Nanon, Grimaud, mais aussi nos plus grands philosophes sont appelés au secours : « Hegel et sa légendaire obscurité, souvenirs brumeux, anxiogènes, il m’aurait fallu un guide, un homme à tout faire, Sganarelle, Jacques, ou plutôt Scapin, cet homme consolatif, ce sauveur, Ah, mon pauvre Scapin, je suis perdue, viens à mon secours, dénoue cet imbroglio, tire au clair Hegel. Explique-moi aussi Kant, les formes a priori de la sensibilité, l’idéalité transcendantale de l’espace et du temps, la métaphysique des moeurs et ses fondements, la réalité nouménale, les antinomies de la raison pure. »
La vérité, c’est que tout ménage vire au ménage de la pensée (et réciproquement). Théologiens, penseurs, philosophes, tous des obsessionnels. Géniaux mais nerveux, tourmentés, soupçonnant un malin génie : ce qui corrompt, s’infiltre, paralogisme, erreur, poudre et poussière, idées noires, tentations. Pour enfin conduire à cet aveu : « Métaphysique, chère métaphysique, je passe la main sur le bureau, j’écris dans la poussière de toujours, antique et neuve, te revoilà, si douce. »
Réduire le résumé du livre ↑
Parti pris pour l’infiniment petit
L’essayiste et romancière travaillait depuis longtemps à son « projet poussière », moyen d’exprimer son attention aux humbles et aux humiliés
Le grand bureau sous les toits de Marianne Alphant, dans sa maison de Sartrouville (Yvelines), ressemble à un antre bien rangé, rempli de livres (dictionnaires, éditions anciennes, multitude impressionnante d’œuvres en tout genre) et d’objets parfois inattendus, comme ce lapin lumineux qui voisine avec le Journal complet de Samuel Pepys (1633-1703), ce fameux et très spirituel diariste anglais qui consigna les faits de son temps sur plusieurs milliers de pages... Est-ce là l’« atelier des poussières », qui donne son titre à son nouveau livre? Non qu’on veuille bien sûr suggérer la nécessité d’un coup de chiffon, ou de balai, dans cet espace qui respire le travail et ses plaisirs : tout y semble très proprement en ordre ! Mais l’abondance des ouvrages, et le petit côté « librairie de Montaigne », suggère une manière d’écrire dont Marianne Alphant ne se départ jamais, de texte en texte, chacun étant un peu comme un labora toire où sont analysées, associées, dé tournées, des centaines de lectures et de références... Et c’est bien cette culture foi sonnante, presque étourdie de curiosité, qui fait de son œuvre - qu’elle évoque Pascal, Monet ou Jules César - un bon heur toujours recommencé d’érudition joyeuse et d’inventivité formelle.
Pourquoi s’être intéressée, alors, à un objet en apparence aussi insignifiant que la poussière ? Quand on lui pose la question, Marianne Alphant insiste d’abord sur l’ancienneté du projet : « J’ai travaillé depuis longtemps à ce livre, commencé à l’époque où je terminais d’écrire sur Monet : je cherchais un moyen de passer à autre chose, et j’avais envie d’écrire sur le ménage, une activité qui implique des manies, des rituels, des obsessions... Je me suis donc lancée dans de longues recherches, mais le livre s’est arrêté à la mort de Paul Otchakovsky Laurens [fondateur des éditions P.O.L, disparu accidentellement en janvier 2018] : je ne suis pas la seule à avoir eu l’impression, alors, que je ne pourrais plus écrire. Et puis les choses ont fini par repartir, j’ai écrit César et toi, et je suis revenue en même temps à ce que j’appelais le "projet poussière". Quand, enfin, j’ai envoyé le manuscrit à Frédéric Boyer [le successeur de Paul Otchakovsky-Laurens], il n’avait pas de titre, c’est le lendemain seulement que je l’ai trouvé, pour témoigner d’un travail où j’ai tout mélangé, la poussière réelle du ménage, les poudres et les excitants, les atomes et la réflexion sur l’infiniment petit... c’était comme un bazar, et je trouvais que le terme d’atelier convenait bien. »
Ce « bazar » est en ordre, en vérité, puisque le livre se présente comme une sorte de relecture méthodique, souvent très drôle, de l’histoire de la philosophie à travers les relations des penseurs avec leur domesticité – à commencer par Hegel, dont les aventures avec son valet Knecht constituent une sorte de gimmick comique au long des chapitres, où l’on croise aussi Lampe, le domestique de Kant, ou Limousin, celui de Descartes. « On a beaucoup fait l’impasse sur la vie matérielle des philosophes, constate Marianne Alphant. On a l’impression qu’ils ont passé leur temps à réfléchir à la matière, alors qu’ils ne la connaissent pas et ne veulent rien avoir à faire avec elle! Ils ne l’abordent souvent que d’un point de vue métaphysique, même s’il y a des exceptions, comme Pascal, assez peu présent ici parce que je lui avais déjà consacré un livre entier [le formidable Pascal. Tombeau pour un ordre, 1998 ; P.O.L, “Format poche" 2023], mais chez qui la matière pécheresse, pour ainsi dire, est importante : le corps, ses mortifications, le motif de la silice... la seule qui se soit vraiment affrontée, matériellement, à la poussière, c’est Simone Weil, lorsqu’elle travaillait en usine. »
Est-ce à dire qu’il y aurait une ambition « féministe » dans L’Atelier des poussières ? L’autrice, en effet, s’y amuse et s’y effraie des manuels naguère destinés à la « bonne ménagère », et de ce qu’ils disent d’une forme de soumission à un ordre patriarcal. Mais son propos va d’une certaine façon plus loin : « Je parle de Cosette ou de Céleste Albaret, la célèbre gouvernante de Proust, mais c’est vrai que les philosophes et leurs domestiques sont plutôt des hommes, du fait simplement que la philosophie sous sa forme féminine a été, dans l’histoire, très marginalisée. Je peux dire en cela que je prends la défense des femmes, en me mettant à leur place, pour essayer de faire le ménage dans cette chambre-fictive – de la philosophie ! Cela dit, j’avais besoin des garçons, des Sganarelle, des Scapin, qui sont au théâtre des figures absolument merveilleuses : je me sers d’eux non seulement pour évoquer la question de l’asservissement, mais aussi pour leur dynamisme, l’élan qu’ils apportent, les ressorts comiques qu’ils permettent. J’avais vraiment besoin d’eux pour faire avancer le livre, y compris dans la dénonciation des maltraitances que leur font subir les maîtres... »
De fait, il y a une évidente dimension politique dans cet Atelier, où l’on sent poindre parfois, dans de très belles pages d’indignation à peine retenue, quelque chose qui ressemble à de la colère. Cela touche à ce que Marianne Alphant définit comme un « parti pris d’enfance », en se souvenant d’avoir penché instinctivement, dès le plus jeune âge, du côté des humbles, des humiliés. Sans trop vouloir s’épancher sur son histoire personnelle, elle évoque à ce propos le fait que ses parents venaient de milieux très différents : sa mère d’une bourgeoisie cossue, son père de la modeste paysannerie bretonne... « Je prenais toujours le parti de la branche paternelle, quand elle avait tendance à être moquée, voire humiliée par l’ascendance maternelle. II y avait aussi une dame qui s’occupait de nous, mes sœurs et moi, l’après-midi. Nous l’appelions “Mademoiselle” et je me souviens des réflexions obsédantes que j’avais, toute enfant, pour essayer de trouver le moyen de mettre de l’argent dans son sac, alors que bien sûr je n’en avais pas, ce qui supposait que j’en vole à ma mère, etc. C’était totalement spontané et en même temps très profond : je crois que je n’ai jamais quitté cette position-là.
Une position « engagée », mais tempérée par l’humour : on rit beaucoup, en lisant L’Atelier des poussières, et ce rire a parfois des vertus de défoulement, mais aussi quelque chose d’un peu décalé, et pour tout dire d’assez franchement britannique, qui crée une forme de distance amusée. La remarque enchante notre autrice, qui adore la culture anglo-saxonne. Grande lectrice de Pepys, de Dickens, de Swift, elle a consacré jadis son mémoire de philosophie à l’Ecossais David Hume. Ce tropisme britannique ne doit pourtant pas occulter ce qu’il y a de très français chez Marianne Alphant, à commencer par son prénom, elle qui connaît Molière sur le bout des doigts : « Je n’y avais jamais pensé, répond-elle en riant, quand on lui en fait la remarque, mais cela me semble assez juste, en effet, et me renvoie aussi aux nombreuses photos que je publie [sur Instagram], qui correspondent à l’exploration d’un lieu, la banlieue, l’Ile-de France... Elles rejoignent la réflexion sur la Gaule dans César et toi, ou cette question un peu obsédante des paysages de France chez Monet. De même, quand j’écrivais Ces choses-là [P.O.L, 2013], sur le libertinage, ce qui me revenait, c’était une histoire française. Je suis née juste après la guerre, et je crois d’ailleurs que mes parents m’ont appelée Marianne pour cela! » Voilà alors la façon peut être la plus libre, et la plus enjouée, de dépoussiérer l’art d’être français.
Fabrice Gabriel, Le Monde des livres, mars 2025
Servantes et valets de Kant, Descartes, Flaubert...
Voici un livre qui ne ressemble à aucun autre, et qui est simplement merveilleux : L’Atelier des poussières, de Marianne Alphant. Dira-t-on que c’est un essai ? Peut-être, mais alors au sens le plus libre, son autrice ne cessant de s’essayer à travers de courts chapitres qui sont autant de relances contre l’ennui. Sans respect pour les convenances de la démonstration ou de l’énoncé linéaire, son texte procède par sauts et gambades pour interroger l’infini en partant de l’infime. L’infime, ce sont les poussières, les riens du ménage, les à-côtés de la domesticité, auxquels généralement on s’intéresse peu, leur préférant les grands hommes ou les hautes œuvres de l’esprit...
Kant, Flaubert, Descartes, ne nous occupent guère, a priori, pour leurs valets ou servantes, et pourtant : ce sont bien ces derniers qui accaparent ici l’attention – et la verve – de Marianne Alphant. Non sans audace, elle propose ainsi une sorte d’histoire parallèle de la philosophie, comme de la littérature, à partir d’une matière microscopique qui appelle le ménage, et les consignes à ceux qui le font, comme dirait Jonathan Swift, l’auteur des fameuses Instructions aux domestiques (1731). L’Atelier des poussières est donc un livre aussi politique que réjouissant, qui examine avec un humour assez bri tannique les variations à travers les siècles de la relation entre le maître et l’esclave. C’est fin, diable ment érudit, mais jamais... poussiéreux, d’une inventivité sans faille, d’une subtilité sans fadeur.
Fabrice Gabriel, Le Monde des livres, mars 2025
La poussière en lumière
Que cache notre fringale de propreté? Passant des tâches ménagères à la métaphysique, Marianne Alphant explore avec brio notre rapport à la crasse
Marianne Alphant a écrit quatre essais sur Monet, un roman sur Pascal, un autre sur Jules César soumettant la Gaule. Elle s’intéresse maintenant aux tâches ménagères. Une autre histoire de soumission, « enchantée » et perverse.
Elle collectionne une myriade de détails qui résument notre rapport à la crasse et à la mort, tout ce que nous préférerions glisser sous le tapis.
Avec gourmandise, elle cite des manuels d’économie ménagère désuets. Sous sa plume, les techniques pour faire disparaître toute sorte de tâches, des recettes qui tiennent de l’alchimie, deviennent de la poésie. L’autrice a le goût des mots et des listes: « Eau de Javel, papier émeri, sel d’oseille. Nettoyer les tapis avec un absorbant de crasse : mie de pain frais, terre de Sommières, craie d’écolier ou de billard. »
La poussière se trouve à l’origine de tout ; tout vient d’elle, tout retournera à elle. « La terre du sixième jour, les mains du Créateur dans la poussière, l’imprégnant de salive, la pétrissant, boulette, galette, grattant le sol pour épaissir la pâte, y ajoutant de la salive, la roulant, lui donnant forme, corps, l’animant de son souffle. »
Extinction des dinosaures
Le lecteur passe de l’éruption du Tambora, dont les cendres formeront un écran planétaire, privant l’année 1816 d’été, à l’extinction des dinosaures, pour la même raison (écran de particules, entraînant une glaciation). Puis le voici introduit, en catimini, dans la chambre du prince Albert. Après sa mort, celle-ci a été maintenue exactement comme elle l’était de son vivant, sur ordre de la reine Victoria. Comme si son ancien occupant allait revenir d’un instant à l’autre... La poussière révélatrice est bannie par décision royale. Trente ans après, les valets continuent d’apporter de l’eau chaude pour la toilette du prince...
La pulvérulence illustre les rapports de classe, la soumission des valets aux maîtres. Marianne Alphant s’arrête sur le cas de Proust. La douce Céleste Albaret a pris soin de l’écrivain, à l’écoute du moindre de ses caprices. Le café qu’il aimait à siroter imposait une préparation sophistiquée, harassante, un enfer pour Céleste. Comme s’il s’agissait de retrouver l’essence même des souvenirs, de distiller le temps: « Le café qui attend trop longtemps est infect, dira Monsieur, tout le parfum est parti, impossible pourtant de savoir à quelle heure il va sonner, mettons qu’il dorme un peu plus tard ou se sente mal, quand on sait que le café doit être servi dès le coup de sonnette, il faut deviner, prévoir, c’est de l’anxiété tandis qu’on s’affaire, nouveau filtre, café moulu, tassé, mesure d’eau, goutte à goutte, pas d’accélération surtout, Monsieur le sentirait. »
Le grigri de Kant
On observe également un tropisme du café chez Kant. Le philosophe le boit très fort, chaque jour dans une tasse différente. Surtout, notez bien: jamais la même tasse. « Superstition, grigri de penseur. » Kant abandonne son fidèle valet Lampe, après quarante ans de service, parce qu’il le juge balourd. En février 1802, il écrit dans son agenda cette formule lapidaire, vertigineuse de méchanceté: « II ne faut plus se souvenir du nom de Lampe. »
Quelques pages plus loin, on file inventorier le tombeau de Toutankhamon, dont d’imperceptibles particules endormies depuis des siècles auraient, selon la rumeur, décimé les explorateurs. On se retrouve dans une collocation entre Kant, Descartes, Rousseau, Sartre, Wittgenstein... Les grands hommes sont confrontés au monde réel, c’est-à-dire aux soucis ménagers. Pas de femmes. Comme la poussière, ces messieurs ne parviennent pas à les saisir véritablement. Ni à les penser.
Le texte devient féministe et politique. C’est la place des invisibles, qui, à travers les siècles, balaient, époussettent, lessivent, qu’il révèle. C’est la lutte de Sisyphe de la ménagère, son drame, sa quête tragique de rédemption qu’il célèbre: « chasser cette ombre au tableau, la poussière, figure d’usure, l’ennemie revenante, spectrale, ces raclures pathogènes, panspermiques, le signe que tout se défait, planant, pulvérulent, cendreux, que cela nous encercle et nous asphyxie. »
Répudié par le prince Charles
Contant une anecdote savoureuse presque à chaque page, ce livre donne l’illusion d’un joyeux désordre (très ordonné, en réalité, et faussement négligé : le comble du chic). C’est un feu d’artifice de poudres en tous genres, y compris illicites. II se clôt par deux « listes de domestiques » fictifs et historiques. On y retrouve Céleste, Cosette, Cendrillon, Sganarelle (valet de Dom Juan, dans la pièce de Molière), ou Ken Stronach, répudié par le prince Charles.
« Métaphysique, chère métaphysique, je passe la main sur le bureau, j’écris dans la poussière de toujours, antique et neuve, te revoilà, si douce », conclut Marianne Alphant. Son roman sait aussi bien raconter que donner à penser: une forme littéraire tout sauf poussiéreuse.
Julien Burri, Le Temps, Mai 2025
Qui s’occupera de la poussière ?
Marianne Alphant se penche sur l’armée de l’ombre qui protège le confort des écrivains.
Pour écrire il ne faut pas seulement un lieu à soi, comme Virginia Woolf l’assurait, mais un lieu propre et rangé. Autant que le bruit, l’ennemi numéro un de tout auteur est la poussière, cet amas de poils et de particules qui obstrue les bronches et le cortex. Longtemps les penseurs eurent recours à des servantes ou à des domestiques pour s’en protéger. Ils louèrent leurs mains pour laisser les leurs libres de composer des ouvrages devant leur éviter de retourner entièrement... à la poussière, la mort venue.
Les Kant et les Dickens surent-ils échapper aux rapports maître-esclave que Hegel analysa et qu’eux-mêmes purent dénoncer? Comment, de Molière dans Dom Juan à Diderot dans Jacques le fataliste, la littérature mit-elle en scène cette dialectique arrimant un homme à une femme de chambre (mais les valets étaient aussi nombreux) censée lui assurer de respirer un air propice à phosphorer?
Répondre à cette question est le défi que s’est lancé Marianne Alphant et qu’elle relève avec finesse et ironie. Forte de sa vaste culture, elle qui a écrit sur Racine et Monet explore l’intimité des plus grands pour éclairer cette dépendance qui culmina à la fin du XIXe siècle avec la quasi-colonisation de Céleste par un Proust maniaque – le seul mot de poussière risquait de le faire éternuer. C’est alors que parurent d’innombrables manuels d’entretien domestique, plus maniaques encore. Toute une classe en vint à exercer une surveillance tatillonne sur cette armée de l’ombre qui lui évitait de ne jamais toucher ni pelle, ni poêle, ni fer à repasser. Avait-on le droit de fouiller les malles dlaquais quittant votre service ? Fallait-il suivre le corbillard quand ce dernier avait la mauvaise idée de mourir chez vous ? Autant de questions « vitales » auxquelles répond Marianne Alphant, avec un sens du comique et du paradoxe rappelant le Swift des Instructions aux domestiques.
Un abîme en vint à séparer deux classes vivant pourtant sous le même toit. La reine Victoria ignorait si bien les règles élémentaires d’hygiène qu’elle put même conserver tel quel, quarante ans durant, l’appartement d’Albert, feu son époux adoré, sans jamais demander à ses valets d’y passer le balai. Proust aurait apprécié...
Claude Arnaud, Le Point, mai 2025
"Terrain vague (39)", un article de Christian Rosset à retrouver sur la page de Diacritik.
"Marianne Alphant : « J’avais toujours eu le projet d’écrire sur le ménage, cette activité rituelle, négligée, surtout féminine » ", un entretien de John Faerber avec Marianne Alphant à retrouver sur la page de Collateral.