Capsule Bakary est un roman d’aventures – on part au Mali, à Berlin, Strasbourg, New York –, mais qui tient tout entier dans une chambre. Un peu comme le voyage de Max, dans Max et les Maximonstres, à ceci près qu’ici Bakary ne rêve pas et qu’il fait lui-même figure de monstre. C’est un jeune homme d’une trentaine d’années qui vit seul, retiré d’un monde dont il imagine, à moins qu’elle n’ait déjà eu lieu, la fin. Là, durant plusieurs années, il élabore la sienne avec une minutie absolue et une part surprenante d’ambivalence : mourir, oui – il s’y montre extrêmement...
Voir tout le résumé du livre ↓
Capsule Bakary est un roman d’aventures – on part au Mali, à Berlin, Strasbourg, New York –, mais qui tient tout entier dans une chambre. Un peu comme le voyage de Max, dans Max et les Maximonstres, à ceci près qu’ici Bakary ne rêve pas et qu’il fait lui-même figure de monstre. C’est un jeune homme d’une trentaine d’années qui vit seul, retiré d’un monde dont il imagine, à moins qu’elle n’ait déjà eu lieu, la fin. Là, durant plusieurs années, il élabore la sienne avec une minutie absolue et une part surprenante d’ambivalence : mourir, oui – il s’y montre extrêmement résolu –, mais sans disparaître pour autant. Il témoigne en effet, à l’attention de futurs explorateurs, de sa préparation au suicide : le livre lui-même, qui reprend ses notes, est conçu comme une capsule temporelle destinée à lui survivre. Bakary convoque pour l’aventure les héros qu’il aime et les objets qui l’entourent, les dote de parole et les charge à leur tour de raconter son épopée.
Réduire le résumé du livre ↑