Pot pourri est un recueil qui obéit au genre annoncé par son titre. Il s’articule en sections qui toutes touchent directement au poème. C’est quoi la poésie ? On la fait avec quoi en dehors des mots ? Ça vient d’où ? Ça traverse quel corps ? Avec des retouches, des morceaux de poèmes morts, des laissés pour compte.
La poétesse entame une conversation avec le temps. Faisant preuve d’une grande liberté de manoeuvre, elle revient en arrière, retrouve les traces du travail du poème, son exécution comme ses échecs. Des documents d’archive (pages de cahiers, dessins, collages, scénarios de films jamais tournés, morceaux de...
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Pot pourri est un recueil qui obéit au genre annoncé par son titre. Il s’articule en sections qui toutes touchent directement au poème. C’est quoi la poésie ? On la fait avec quoi en dehors des mots ? Ça vient d’où ? Ça traverse quel corps ? Avec des retouches, des morceaux de poèmes morts, des laissés pour compte.
La poétesse entame une conversation avec le temps. Faisant preuve d’une grande liberté de manoeuvre, elle revient en arrière, retrouve les traces du travail du poème, son exécution comme ses échecs. Des documents d’archive (pages de cahiers, dessins, collages, scénarios de films jamais tournés, morceaux de théâtre injouables, tentatives projetées ou laissées en plan) s’articulent avec émotion et humour à des travaux achevés plus récents.
Pot pourri peut se lire comme un parcours, en forme d’itinéraire liant l’autobiographie à la poésie, et inséparable de la question commune à tous : « comment habiter le monde ? » Puisque le monde parle à travers le poème, le livre de poésie devient le réceptacle de traces qui s’agencent, poursuivant la traque fantôme d’une forme-mouvement appelée poème.
Le Centre international de poésie Marseille (Cipm) organise une grande exposition consacrée à Liliane Giraudon, à partir du 20 septembre 2025.
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