« L’étonnant dans tout ça est de voir surgir une traduction de ces lettres en français d’aujourd’hui, parfaitement coulant, due à l’inspiration de Marie Darrieussecq. L’écrivaine s’est imprégnée du sens, de la musique, de l’humeur d’Ovide souffrant, et les a transposés dans un langage parfaitement naturel et juste – un vrai tour de force. » Claude Duneton (Le Figaro)
« On a l’impression qu’Ovide s’appuie sur notre épaule : on sent son souffle, il nous murmure à l’oreille, comme un proche, comme un frère. "Ma voix, ce sont mes lettres." » Xavier Darcos...
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« L’étonnant dans tout ça est de voir surgir une traduction de ces lettres en français d’aujourd’hui, parfaitement coulant, due à l’inspiration de Marie Darrieussecq. L’écrivaine s’est imprégnée du sens, de la musique, de l’humeur d’Ovide souffrant, et les a transposés dans un langage parfaitement naturel et juste – un vrai tour de force. » Claude Duneton (Le Figaro)
« On a l’impression qu’Ovide s’appuie sur notre épaule : on sent son souffle, il nous murmure à l’oreille, comme un proche, comme un frère. "Ma voix, ce sont mes lettres." » Xavier Darcos (L’Express)
Ovide est surtout connu pour son Art d’aimer et ses Métamorphoses.
En l’an 8, pour une raison qui reste énigmatique, il déplaît à l’empereur. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il a « vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir ». Auguste lui fait grâce de la vie, mais l’exile au bout du monde connu, sur le Pont- Euxin, à l’actuelle frontière de la Roumanie et de l’Ukraine, dans le delta du Danube. Là-bas c’est le froid, la guerre, et les barbares. Le « bout du monde » n’est pas une vaine expression. Amoureux de sa femme, de Rome et de sa vie mondaine, Ovide se retrouve donc seul, isolé au milieu des Gètes vêtus de peaux de bête. « Le barbare, ici, c’est moi » : personne ne parle sa langue. Pendant huit ans, il écrit des lettres à Rome, recueillies en deux volumes : les Tristes, et les Pontiques. Elles mettent six mois à faire le voyage. Ovide meurt dans ce « pays du Pont, pays de galop et d’errance ». On n’a jamais retrouvé sa tombe. Restent une centaine de lettres dont existent de nombreuses traductions, mais Marie Darrieussecq a voulu essayer de leur rendre leur flux poétique, en restant fidèle au texte, en essayant aussi de réinventer un rythme. Ovide écrivait dans l’harmonie « iambique », ces vers latins alternés, à deux jambes. Il n’y a pas d’équivalent en poétique française, mais cette espèce de claudication, parfois à la limite de la boiterie, elle a essayé de lui trouver un équivalent dans sa langue.
Cette traduction, parue pour la première fois en 2008, est publiée ici avec une nouvelle préface de Marie Darrieussecq.
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