— Paul Otchakovsky-Laurens

Ton cadavre exquis

Marion Quantin

« Il faut comprendre que tout puait la mort. Tout puait tellement la mort chez mon père que j’ai commencé à écrire sur son cadavre de son vivant. Le soir, pour me soulager de son lent suicide par l’alcool, pour ne pas devenir plus violente que je ne l’étais déjà avec lui et moi-même par une sordide et ordinaire impuissance, je prenais mon stylo et je le tuais. Et puis, il est mort. Pour de vrai. Et je n’ai plus écrit. Le réel avait rattrapé la fiction. » (M. Q.)


À la mort de son père, « parce que notre vie fut une guerre morbide entre deux ennemis amoureux », la narratrice reprend l’écriture mais inverse le...

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