Né sous le signe du cheval et celui des poissons, a fait des études dites « scientifiques » (c’est-à-dire vouées à l’utile). S’est empressé de n’en rien faire, et de devenir ce personnage hautement inutile : un critique de cinéma. A fini par retrouver un rapport possible entre le désir et l’ancrage social en devenant universitaire, ce qu’il a été, à des titres et en des lieux divers, pendant pas loin de quarante ans. Est maintenant professeur émérite, ce qui signifie en bon français qu’il a pris sa retraite.
A eu la chance de pouvoir profiter de la liberté qui était, jusqu’il y a peu, celle des universitaires, pour suivre des pistes de recherche qui l’amusaient, sans se soucier de leur conformité aux normes bibliométriques....
voir toute la biographie ↓
Né sous le signe du cheval et celui des poissons, a fait des études dites « scientifiques » (c’est-à-dire vouées à l’utile). S’est empressé de n’en rien faire, et de devenir ce personnage hautement inutile : un critique de cinéma. A fini par retrouver un rapport possible entre le désir et l’ancrage social en devenant universitaire, ce qu’il a été, à des titres et en des lieux divers, pendant pas loin de quarante ans. Est maintenant professeur émérite, ce qui signifie en bon français qu’il a pris sa retraite.
A eu la chance de pouvoir profiter de la liberté qui était, jusqu’il y a peu, celle des universitaires, pour suivre des pistes de recherche qui l’amusaient, sans se soucier de leur conformité aux normes bibliométriques. S’est intéressé à des questions comme le continu et le discontinu au cinéma ; les films dans les films ; la question du moderne ; la réflexion théorique des cinéastes, voire des questions plus particulières. A surtout fréquenté des problèmes relatifs à l’image, filmique et autres.
Se méfie comme de la peste (pour en avoir pratiqué certains) des grands dogmes et des « grandes théories ». Prétend faire plutôt ce qu’il appelle de l’analyse d’image, en partant du principe que les images sont un des grands vecteurs de pensée dont nous disposons, et qu’il faut les traiter comme telles en les prenant au sérieux jusqu’au bout. Croit à la puissance propre de l’image - entre autres, dans son flirt permanent avec la mimesis et la figuration - et cherche à comprendre jusqu’où cette puissance peut aller. Prépare actuellement un essai sur le cinéma comme machine à oublier, et un autre pour réhabiliter le geste interprétatif.