A l’adolescence, une caméra Paillard-Bolex 8mm, la lecture de Strinberg, l’écoute d’Edgar Varese et la vision de tous les films de Bergman ouvrent la voie au cinéma, art pluriel. Voulant devenir cadreur mais cinéphage pressé de rater mes études, après un stage aux Laboratoires de Tirages Cinématographiques je deviens peu à peu monteur de cinéastes que j’aimais déjà au lycée (Truffaut, sur lequel je ferai, après sa mort, un court-métrage à propos de l’affaire de la Cinémathèque), et d’autres : Makavejev, Pialat, Stévenin, Garrel, Kahn, Poirier... Ensorcelé par le Japon, je filme une fiction où un couple japonais ensorcelé par Passe Montagne rejoint la terre du Jura où ce film fût tourné, terre qui m’avait également ensorcellé....
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A l’adolescence, une caméra Paillard-Bolex 8mm, la lecture de Strinberg, l’écoute d’Edgar Varese et la vision de tous les films de Bergman ouvrent la voie au cinéma, art pluriel. Voulant devenir cadreur mais cinéphage pressé de rater mes études, après un stage aux Laboratoires de Tirages Cinématographiques je deviens peu à peu monteur de cinéastes que j’aimais déjà au lycée (Truffaut, sur lequel je ferai, après sa mort, un court-métrage à propos de l’affaire de la Cinémathèque), et d’autres : Makavejev, Pialat, Stévenin, Garrel, Kahn, Poirier... Ensorcelé par le Japon, je filme une fiction où un couple japonais ensorcelé par Passe Montagne rejoint la terre du Jura où ce film fût tourné, terre qui m’avait également ensorcellé. J’apprends le japonais et tourne quelques films là-bas, deux journaux de voyage à Tôkyô et Uchiko, deux documentaires sur le Théâtre Populaire Japonais, un film sur Sakata Eizo, peintre japonais, à Nagoya et Cunlhat (lieu de naissance de Pialat), un autre sur Miyazaki Mieko, kotoïste au Japon... et en Corse.
Une quarantaine d’années après l’aventure de la fabrication de Passe Montagne, après avoir tenté d’écrire un scénario sur ce film vécu de A à Z, j’en écris le Roman : Le Point de vue du lapin.