Bravoure
Prix Passion 1984
Emmanuel Carrère
Au début de l’été 1816 – un été pourri –, le hasard réunit au bord du lac de Genève Lord Byron, son médecin Polidori, Percy Bysshe Shelley et sa femme Mary. Pour divertir la compagnie, Byron proposa que chacun écrivît un récit terrifiant. Ce pari, une série de conversations nocturnes et un cauchemar inspirèrent à Mary Shelley son roman Frankenstein.
Cette anecdote d’histoire littéraire, et un jeu de société dont les règles se trouvent exposées à la page 130, forment le point de départ de Bravoure. Pour connaître le point d’arrivée, le mieux est encore de retourner...
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Au début de l’été 1816 – un été pourri –, le hasard réunit au bord du lac de Genève Lord Byron, son médecin Polidori, Percy Bysshe Shelley et sa femme Mary. Pour divertir la compagnie, Byron proposa que chacun écrivît un récit terrifiant. Ce pari, une série de conversations nocturnes et un cauchemar inspirèrent à Mary Shelley son roman Frankenstein.
Cette anecdote d’histoire littéraire, et un jeu de société dont les règles se trouvent exposées à la page 130, forment le point de départ de Bravoure. Pour connaître le point d’arrivée, le mieux est encore de retourner le livre et de commencer à la première page.
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Traductions
Espagne : Anagrama | Italie : Marcos y Marcos | USA : Macmillan
La presse
Air de bravoure : air brillant, qui fait valoir l’artiste. Morceau de bravoure : texte destiné à mettre en valeur le talent de l’auteur. Ces deux locutions me paraissent suggérer l’intrépide brio d’Emmanuel Carrère, qui, pour son deuxième roman, a fait le choix d’une fantaisie rendue à sa seule loi, tout entière dans le plaisir d’inventer. Évoquer les intrigues de Bravoure, c’est mettre au jour sa structure, que réfléchissent deux métaphores : celle de l’enchâssement des références culturelles ; celle du miroir où se superposent les masques et les reflets de personnages authentiques saisis par la fabulation. La fiction trouve son point de départ dans la réalité.
Le Monde, 26 octobre 1984
Un récit qui baigne dans une atmosphère étrange de rêve éveillé où tout s’emboîte mais où rien ne paraît aller de soi… On est d’abord étonné peut-être. Et puis, rapidement, le bonheur de l’auteur à multiplier les variations étant communicatif, on prend un plaisir extrême à lire ce livre qui est aussi une rêverie sur la création littéraire, sur les rapports de l’art et de la vie. Un jeu littéraire plein de séduction et d’attraits.
Michel Nuridsany, Le Figaro, 31 août 1984