— Paul Otchakovsky-Laurens

Roman de gare

Dumitru Tsepeneag

Un metteur en scène tente d’adapter pour le cinéma une nouvelle qu’il a écrite autrefois et dans laquelle il est question de la menace que fait peser sur une gare isolée un aigle gigantesque alors que des rumeurs de guerre se rapprochent. Mais le tournage est émaillé d’incidents. Les acteurs et les techniciens ne comprennent guère l’argument qu’ils interprètent ou contestent, librement, ont des états d’âme, et poussent l’identification un peu loin. S’ensuivent des scènes d’un burlesque très accentué, un brouillage de la perception, une atmosphère grinçante et bientôt inquiétante. Roman onirique et ludique dont...

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La presse

D. Tsepeneag projette son lecteur dans le tournage tumultueux d’un film. Il en fait tour à tour l’acteur, la scripte, le spectateur, le personnage de la fiction. Il l’entraîne, de la découverte du scénario à la projection finale, de répétitions en prises de vue, « dans le champ » et « hors du champ ». Réel et imaginaire se mêlent : Qui parle ? Où est-on ? La lecture elle-même devient passionnante mise en scène. Si l’on a « joué le jeu », difficile d’oublier ce Roman de gare sur une banquette de train !


Livre Hebdo, 1986



Dans la gare et l’auberge d’un étrange village, une équipe tourne un film sous les ordres d’un réalisateur agité. Les acteurs jouent l’histoire, la vivent, la dérèglent, il a Jésus-Christ, les quatre évangélistes, plusieurs Marie, un agneau. Une mise en scène du dérèglement des mythes et le premier livre écrit en français d’un Roumain récemment naturalisé.


Libération, août 1985