Le Tango
Présentation, traductions et notes par Henri Deluy et Saül Yurkievich
Deluy et Yurkievich
Le tango naît dans les abattoirs du sud de l’Argentine, vers 1880, entre gens de couteaux et de lupanars. Il se déplace des faubourgs et des bas quartiers où vivent les émigrés (notamment italiens) vers les beaux quartiers et le centre de Buenos Aires.
Le bandonéon devient, au début du siècle, son instrument typique et Carlos Gardel passe en Europe pour populariser la danse, la musique et le chant nouveaux. La mode s’installe vers 1920.
Douleur de l’amoureux trahi ou de la femme trompée, cris d’angoisse de la gamine perdue que le luxe fascine, évocations désabusées ou rythme désespéré, le texte de tango, hanté par les accents...
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Le tango naît dans les abattoirs du sud de l’Argentine, vers 1880, entre gens de couteaux et de lupanars. Il se déplace des faubourgs et des bas quartiers où vivent les émigrés (notamment italiens) vers les beaux quartiers et le centre de Buenos Aires.
Le bandonéon devient, au début du siècle, son instrument typique et Carlos Gardel passe en Europe pour populariser la danse, la musique et le chant nouveaux. La mode s’installe vers 1920.
Douleur de l’amoureux trahi ou de la femme trompée, cris d’angoisse de la gamine perdue que le luxe fascine, évocations désabusées ou rythme désespéré, le texte de tango, hanté par les accents nostalgiques d’un monde proche ou d’une jeunesse évanouie, est aussi capable de revendications et d’appels.
Sont présentés ici un ensemble de textes de tango, parmi les plus connus, les plus significatifs, présentés, traduits et annotés par Henri Deluy et Saul Yurkievich.
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La presse
Les poèmes couvrent un registre très large qui va de la revendication sociale (la grève, la révolution, la haine des patrons…) à l’évocation intimiste d’un souvenir d’enfance. Ils parlent d’amour, de trahison, de misère et de plaisir, d’amitié et du temps qui passe. Ils ont aussi leur domaine particulier : l’appel des faubourgs, les quais, le port, le fleuve, Buenos Aires, la nostalgie…
Le livre d’Henri Deluy et Saul Yurkievich rend compte de cette diversité et de cette richesse. On y fait des découvertes étonnantes, on y rencontre, à chaque page, des surprises. […] Un livre pour l’étonnement, le charme, le trouble du miroir, et pour la joie.
L’Humanité, 7 janvier 1989