Le Pan-Nam (Indochine) et la Floride (Amérique) semblent n’avoir rien à partager. Peut-on même envisager un dialogue entre deux cultures à ce point divergentes ?
C’est pourtant cet impossible-là que vont tenter la belle Twang Panattapam et le tristement excentrique Zachary McCaltex. L’argent et l’amour leur fourniront toute une grammaire de mobiles qui leur permettra peut-être de se communiquer l’un l’autre sinon leur identité du moins leur désir d’échange. Mais leur seule volonté de rapprochement suffira-t-elle à combler le gouffre qui les sépare ou bien leur efforts conjugués n’auront-ils d’autre résultat, comme dirait Twang,...
Voir tout le résumé du livre ↓
Le Pan-Nam (Indochine) et la Floride (Amérique) semblent n’avoir rien à partager. Peut-on même envisager un dialogue entre deux cultures à ce point divergentes ?
C’est pourtant cet impossible-là que vont tenter la belle Twang Panattapam et le tristement excentrique Zachary McCaltex. L’argent et l’amour leur fourniront toute une grammaire de mobiles qui leur permettra peut-être de se communiquer l’un l’autre sinon leur identité du moins leur désir d’échange. Mais leur seule volonté de rapprochement suffira-t-elle à combler le gouffre qui les sépare ou bien leur efforts conjugués n’auront-ils d’autre résultat, comme dirait Twang, que de « sepparé la plat net en d’eux » ?
Le Naufrage du stade Odradek a été publié pour la première fois en France en 1981, dans cette même traduction de Georges Perec.
Réduire le résumé du livre ↑
Et partout […] le « dommage », thème majeur d’une œuvre qui se bâtit sur des parties distinctes d’une même partition. Une absence du poète en lui-même, une absence que l’écriture nous transmet : elle « longe le temps ». Une recherche d’identité dans la froide terreur de la retrouver, ici, maintenant, dans ce peu agité et touffu qu’accumule le jour et la nuit, le rêve et le manque de rêve, et le refus du rêve. Nous assistons, un peu saisis, à un accroissement de l’écriture dans la netteté, par une vitesse d’assimilation des figures par ce tranchant des images raccordées, petits mondes dissemblables que le poète perturbe et augmente à les mêler.
Révolution, 20-26 avril 1990