Quatre saisons. Quatre lettres adressées à l’amie lointaine.
Jour de printemps. Il marche dans les vignes, les bois, alors qu’un poème se compose dans sa tête. Ce texte parle de l’avidité de vivre. De l’attente. L’attente de ce qu’aucun mot ne saurait nommer.
Nuit d’un été torride. Naguère, un enfant s’était enfoncé dans la forêt à la recherche de trois hêtres immenses. Il ne les avait pas trouvés, mais il avait vécu quelques minutes inoubliables près d’une source. Autre parcours : celui de l’aventure intérieure, avec ses aléas, ses angoisses, ses découvertes, et instamment...
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Quatre saisons. Quatre lettres adressées à l’amie lointaine.
Jour de printemps. Il marche dans les vignes, les bois, alors qu’un poème se compose dans sa tête. Ce texte parle de l’avidité de vivre. De l’attente. L’attente de ce qu’aucun mot ne saurait nommer.
Nuit d’un été torride. Naguère, un enfant s’était enfoncé dans la forêt à la recherche de trois hêtres immenses. Il ne les avait pas trouvés, mais il avait vécu quelques minutes inoubliables près d’une source. Autre parcours : celui de l’aventure intérieure, avec ses aléas, ses angoisses, ses découvertes, et instamment espérée, ardemment attendue, cette seconde naissance qui permet enfin de consentir à la vie.
Journée d’automne et de balade sur les collines dans la douce et déclinante lumière de la saison préférée. Elle fait songer à un autre automne. Celui d’une existence. Celui qu’éclaire et enrichit la plénitude de la maturité.
Après-midi d’hiver. La neige. Les oiseaux. Le profond silence. Une totale passivité. Le plus enfoui affleure et la main note.
Des instants d’abandon, de lentes dérives. Une parole nue. Celle qui sécrète le murmure de l’intime.
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Les soliloques d’un silencieux
[...] Ecrire, pour Charles Juliet, c’est s’efforcer de devenir « plus clair, plus vaste, plus riche d’amour et de compassion ». De cette aventure intérieure, avec ses angoisses, ses découragements et ses épiphanies, témoigne son plus récent ouvrage, Dans la lumière des saisons, quatre lettres intimes, quatre poèmes en prose, où les saisons de l’âme se déclinent au diapason des saisons du calendrier. Dans une langue admirable de précision et d’épurement, Charles Juliet hausse les misères et les joies de l’intime et du singulier à la dimension de l’universel.
B. de C.,Les Lettres françaises, juin 1993
Charles Juliet écrit à une amie. Mais ce pourrait être à lui-même ou à tous ceux qui lisent des livres non pour s’évader mais pour se trouver. LA douceur d’une aube d’été, la découverte d’une source au coeur de la forêt..., tels sont les émerveillements de Juliet. Qui eût pensé que l’auteur d’un journal grave et sombre, douloureux combat contre les forces de la nuit et de l’ennui, connaîtrait cette lente remontée vers la lumière ? « La culpabilité, les tourments, les peurs ont disparu. Dans l’état où je suis, la vie calmement ruisselle, m’inonde, m’emplit de confiance, de ferveur, accroît mon amour des êtres et ma foi dans la vie. »
D. G., Le Figaro, juin 1991