— Paul Otchakovsky-Laurens

Les morts vont vite

Jean-Yves Cendrey

Il s’agit ici d’un tour du monde dans lequel Jean-Yves Cendrey nous entraîne à la suite de personnages brassant la vie, pleins d’amour et de fureur, avides de découvertes et s’inspirant pour mieux les vivre encore, d’autres fictions dans lesquelles ils mettent leurs pas. Gros-bec et Nounou, alias Potaufeu et Chimère voyagent. Immense voyage bouclé à la vitesse de l’imagination, villes traversées, travesties, Londres, Rome, Berlin, Paris, Barcelone, Bucarest, un orteil en Afrique...
La langue est aussi sulfureuse que les propos, elle invente, elle joue sur le rythme, les sons – on pense à Joyce – elle exploite tous les possibles, avec aisance, avec jubilation, avec une...

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La presse

Inventaires à la Prévert, cartes postales à la Doisneau, raccourcis à la Queneau : il y a de l’absurde, de la fantaisie, de l’inattendu, de la jonglerie verbale, du poème, de la farce, de l’érotisme et de la dérision, du ridicule aussi – « Le ridicule du cri, de celui qui est pris d’un vertige d’ici-bas, d’une épouvante sans nom, mais aux définitions cousues de fil blanc, depuis le linge sale en famille jusqu’à l’ourlet du linceul » – dans le troisième roman de Jean-Yves Cendrey […]. Il y a de véritables trouvailles, des rythmes que l’on voudrait noter, et puis, juste à côté, une familiarité qui s’égare quelquefois dans de lourds calembours. Mais l’essentiel n’est-il pas de jouer, de railler, de surprendre ?


Le Monde, 24 janvier 1992